Dredg est un groupe quasi mythique de l'underground indie US, à savoir un groupe forcément excellent, culte pour ceux qui ont eu la chance de le découvrir, mais totalement inconnu du reste du monde. The Pariah, The Parrot And The Delusion est leur quatrième album, et même s'il n'est pas toujours facile d'accès, il pourrait plaire à beaucoup de monde. L'album semble être basé autour d'une nouvelle de Salman Rushdie, et est effectivement assez conceptuel : il comprend assez peu de pauses, la musique continuant d'une piste à l'autre, sans brusque coupure. De même, les morceaux "classiques" sont suivis d'instrumentaux de type impro, et d'interludes plus expérimentales. Le tout fait un ensemble cohérent, et qui comprend son lot de fulgurances.
La musique de Dredg est assez difficile à décrire, simplement parce qu'elle est très variée. Au sein d'un même morceau, on peut éntendre des éléments électro à côté d'instruments plus habituels, qui créent des moments de calme alternant avec d'autres plus vigoureux (il ne faut pas exagérer non plus). Le tout servi par la voix pas spécialement remarquable, mais agréable de Gavin Hayes, qu'on pourrait comparer à Colin Meloy des Decemberists, mais plutôt pour la caractère littéraire de sa diction et des paroles. Le thème d'Ireland, par exemple, pourrait tout à fait convenir aux Decemberists. Les atmosphères sont aussi différentes, passant de l'intimiste au quasi-Muse. Ce qui est parfois assez déroutant, mais cela fait partie du charme de l'album. Même chose pour les interludes, qui sont parfait très frustrantes à cause de leur brièveté (R U OK?, par exemple).
tout cela est très bien, mais parfois, les albums concept ont la mauvaise idée d'omettre quelque chose d'assez important : des bonnes chansons. Et même si finalement, on en a assez peu (une dizaine, sur 18 morceaux), on en a sans problème : Light Switch, qui commence par un riff bluesy avant de devenir assez mouvementé, le cinématographique Gathering Pebbles, l'excellent The Information et son refrain radio-friendly-mais-cool-quand-même ou encore Mourning This Morning et des cordes très funk vintage.
C'est évidemment en tant qu'album cohérent que The Pariah, The Parrot And The Delusion fonctionne le mieux, et offre une expérience musicale agréable, loin des concepts inécoutables de certains groupes, mais aussi loin de la facilité insultante d'autres. Encore un groupe injustement méconnu, Dredg mérite votre attention.
La musique de Dredg est assez difficile à décrire, simplement parce qu'elle est très variée. Au sein d'un même morceau, on peut éntendre des éléments électro à côté d'instruments plus habituels, qui créent des moments de calme alternant avec d'autres plus vigoureux (il ne faut pas exagérer non plus). Le tout servi par la voix pas spécialement remarquable, mais agréable de Gavin Hayes, qu'on pourrait comparer à Colin Meloy des Decemberists, mais plutôt pour la caractère littéraire de sa diction et des paroles. Le thème d'Ireland, par exemple, pourrait tout à fait convenir aux Decemberists. Les atmosphères sont aussi différentes, passant de l'intimiste au quasi-Muse. Ce qui est parfois assez déroutant, mais cela fait partie du charme de l'album. Même chose pour les interludes, qui sont parfait très frustrantes à cause de leur brièveté (R U OK?, par exemple).
tout cela est très bien, mais parfois, les albums concept ont la mauvaise idée d'omettre quelque chose d'assez important : des bonnes chansons. Et même si finalement, on en a assez peu (une dizaine, sur 18 morceaux), on en a sans problème : Light Switch, qui commence par un riff bluesy avant de devenir assez mouvementé, le cinématographique Gathering Pebbles, l'excellent The Information et son refrain radio-friendly-mais-cool-quand-même ou encore Mourning This Morning et des cordes très funk vintage.
C'est évidemment en tant qu'album cohérent que The Pariah, The Parrot And The Delusion fonctionne le mieux, et offre une expérience musicale agréable, loin des concepts inécoutables de certains groupes, mais aussi loin de la facilité insultante d'autres. Encore un groupe injustement méconnu, Dredg mérite votre attention.
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