mercredi 24 décembre 2003

Rage Against The Machine – Live at the Grand Olympic Auditorium

Longtemps attendu, voici un témoignage live d'un des groupes les plus incendaires jamais vu sur scène. L'expérience de Rage live était inouïe, tant l'énergie et la force pure du groupe étaient vraiment impressionnantes. Le groupe a splitté il y a deux ans, formant d'un côté Audioslave, avec l'ex-chanteur de Soundgarden Chris Cornell; et de l'autre Zack De La Rocha, dont l'album solo ne devrait plus tarder à sortir.

En ce qui concerne cet album, la puissance légendaire de leur performance est un peu plus difficle à percevoir, même si le cd est un véritable brûlot de pur punk rock engagé. Les expériences guitaristiques de Tom Morello, la formidable section rythmique (voir Audioslave pour confirmation) et les vocaux particuliers et très habités de Zach sont en roue libre durant plus de 70 minutes durant lesquelles ont retrouve leurs morceaux les plus connus (Killing In The Name Of, Bombtrack, Bulls On Parade), des extraits du dernier album The Battle of L.A. (Sleep Now In The Fire, Guerrilla Radio) ainsi que des reprises bien senties (dont Kick Out The Jams, du MC5). Néanmoins, et c'était déjà le principal défaut de Rage, on ne peut s'empêcher de penser que les morceaux, aussi puissants sont-ils, se ressemblement quand même un peu tous. L'album possède aussi une vocation historique, car à l'instar du Under a Pale Grey Sky, de Sepultura, ce concert s'avéra être le tout dernier du groupe. En définitive, s'il existe a une manière de se souvenir de Rage Against the Machine, c'est bien celle-là. Le concert est aussi dispo en DVD, en version complète cette fois.

Rage Against The Machine - Live at the Grand Olympic Auditorium

Longtemps attendu, voici un témoignage live d'un des groupes les plus incendaires jamais vu sur scène. L'expérience de Rage live était inouïe, tant l'énergie et la force pure du groupe étaient vraiment impressionnantes. Le groupe a splitté il y a deux ans, formant d'un côté Audioslave, avec l'ex-chanteur de Soundgarden Chris Cornell; et de l'autre Zack De La Rocha, dont l'album solo ne devrait plus tarder à sortir.

En ce qui concerne cet album, la puissance légendaire de leur performance est un peu plus difficle à percevoir, même si le cd est un véritable brûlot de pur punk rock engagé. Les expériences guitaristiques de Tom Morello, la formidable section rythmique (voir Audioslave pour confirmation) et les vocaux particuliers et très habités de Zach sont en roue libre durant plus de 70 minutes durant lesquelles ont retrouve leurs morceaux les plus connus (Killing In The Name Of, Bombtrack, Bulls On Parade), des extraits du dernier album The Battle of L.A. (Sleep Now In The Fire, Guerrilla Radio) ainsi que des reprises bien senties (dont Kick Out The Jams, du MC5). Néanmoins, et c'était déjà le principal défaut de Rage, on ne peut s'empêcher de penser que les morceaux, aussi puissants sont-ils, se ressemblement quand même un peu tous. L'album possède aussi une vocation historique, car à l'instar du Under a Pale Grey Sky, de Sepultura, ce concert s'avéra être le tout dernier du groupe. En définitive, s'il existe a une manière de se souvenir de Rage Against the Machine, c'est bien celle-là. Le concert est aussi dispo en DVD, en version complète cette fois.

lundi 15 décembre 2003

Slayer – Soundtrack to the Apocalypse

Les fans attendaient ça depuis très longtemps, et voilà enfin le boxset de Slayer, au nom évocateur et certainement pas usurpé. Qu’on aime ou pas, Slayer restera toujours un grand nom dans l’histoire du metal, et leur album Reign in Blood est un chef d’œuvre de violence et d’agression difficilement égalable. Le set est dispo en deux éditions, et la limitée vaut son pesant d’euros, 4 cd, un dvd, des extras (poster, photos, drapeau, packaging soigné) le tout emballé dans une (fausse) caisse de munitions qui colle bien à l’imagerie douteuse du groupe. Toutes considérations idéologiques mises à part, ce boxset est très riche : deux cd de matériel studio extraits des différents albums du groupe et complétés par des faces b et autres raretés, un troisième cd de morceaux très rares, comme des extraits de leur première tournée ou des démos originales et enfin un album live capté en 2002, avec le line-up original reconstitué. Le dvd quant à lui, est comparable au Cliff’ Em All de Metallica, en plus varié. En conclusion, les deux premiers cds sont inestimables si on n’a pas (ou qu’on ne veut pas se taper) l’intégrale de Slayer, même si il y a quand même quelques oublis. L’album de raretés n’intéressera que le fan, et l’album live souffre d’un son assez mauvais. Il aurait peut-être mieux valu sortir un double cd best of et un autre de raretés, pour que tout le monde y trouve son compte. Impression mitigée donc, mais le groupe n’est pas mis en cause.

Musicalement, c’est un autre problème. On ne parle pas ici du groupe le plus original, ni le plus subtil de l’histoire, mais bon, quelques uns de meilleurs morceaux metal sont dans cette boite, et c’est indéniable. Recommandable à petites doses, gare aux effets secondaires…

Slayer - Soundtrack to the Apocalypse

Les fans attendaient ça depuis très longtemps, et voilà enfin le boxset de Slayer, au nom évocateur et certainement pas usurpé. Qu’on aime ou pas, Slayer restera toujours un grand nom dans l’histoire du metal, et leur album Reign in Blood est un chef d’œuvre de violence et d’agression difficilement égalable. Le set est dispo en deux éditions, et la limitée vaut son pesant d’euros, 4 cd, un dvd, des extras (poster, photos, drapeau, packaging soigné) le tout emballé dans une (fausse) caisse de munitions qui colle bien à l’imagerie douteuse du groupe. Toutes considérations idéologiques mises à part, ce boxset est très riche : deux cd de matériel studio extraits des différents albums du groupe et complétés par des faces b et autres raretés, un troisième cd de morceaux très rares, comme des extraits de leur première tournée ou des démos originales et enfin un album live capté en 2002, avec le line-up original reconstitué. Le dvd quant à lui, est comparable au Cliff’ Em All de Metallica, en plus varié. En conclusion, les deux premiers cds sont inestimables si on n’a pas (ou qu’on ne veut pas se taper) l’intégrale de Slayer, même si il y a quand même quelques oublis. L’album de raretés n’intéressera que le fan, et l’album live souffre d’un son assez mauvais. Il aurait peut-être mieux valu sortir un double cd best of et un autre de raretés, pour que tout le monde y trouve son compte. Impression mitigée donc, mais le groupe n’est pas mis en cause.

Musicalement, c’est un autre problème. On ne parle pas ici du groupe le plus original, ni le plus subtil de l’histoire, mais bon, quelques uns de meilleurs morceaux metal sont dans cette boite, et c’est indéniable. Recommandable à petites doses, gare aux effets secondaires…

dimanche 14 décembre 2003

No Doubt – Singles

Une compilation de plus pour cette fin d’année, les singles de No Doubt. Le groupe, orginaire d’Anaheim, Californie, a percé vers 1997 avec une série de hits, dont Just a Girl et Don’t Speak, après avoir joué du ska-punk très peu inspiré. No Doubt est depuis habitué aux hits mondiaux, et sa chanteuse Gwen Stefani est passée du rang d’imitatrice de Madonna à celui de star mondiale se lançant, paraît-il, dans le cinéma. Cette compile regroupe tous leurs singles depuis 1992, jusqu’aux petits nouveaux inédits de 2003. La compile remplit son rôle et évite donc de trop se plonger dans les albums assez inégaux du groupe. On retrouve donc, outre les tubes déjà cités, l'excellent Hella Good (produit par les Neptunes) ou encore la reprise copie carbone de It’s My Life, de Talk Talk. Sinon, il y a quelques morceaux pas bien terribles sur le cd, même si c’est un greatest hits de 10 ans de carrière… Une compile de Noël, donc.

No Doubt - Singles

Une compilation de plus pour cette fin d’année, les singles de No Doubt. Le groupe, orginaire d’Anaheim, Californie, a percé vers 1997 avec une série de hits, dont Just a Girl et Don’t Speak, après avoir joué du ska-punk très peu inspiré. No Doubt est depuis habitué aux hits mondiaux, et sa chanteuse Gwen Stefani est passée du rang d’imitatrice de Madonna à celui de star mondiale se lançant, paraît-il, dans le cinéma. Cette compile regroupe tous leurs singles depuis 1992, jusqu’aux petits nouveaux inédits de 2003. La compile remplit son rôle et évite donc de trop se plonger dans les albums assez inégaux du groupe. On retrouve donc, outre les tubes déjà cités, l'excellent Hella Good (produit par les Neptunes) ou encore la reprise copie carbone de It’s My Life, de Talk Talk. Sinon, il y a quelques morceaux pas bien terribles sur le cd, même si c’est un greatest hits de 10 ans de carrière… Une compile de Noël, donc.

mardi 9 décembre 2003

Puddle of Mudd - Life on Display

Deuxième album pour le groupe lancé par Fred Durst. OK, comme début de carrière, c’est difficile de faire pire, mais comme le premier album n’était pas mal, on va leur laisser une chance… Le premier album donc, Come Clean (2001), possédait un son assez grungy, sans être révolutionnaire, c’était plutôt bien fait et surtout ça changeait de la pourriture nu-metal de l’époque (si quelqu’un se souvient encore de hed(pe), Papa Roach ou Mudvayne…). Après quelques abus assez stéréotypiques (le chanteur Wes Scantlin arrêté pour violence domestique), le groupe a concocté ce 2ème opus qui ne révolutionnera pas non plus le monde, mais qui peut être comparé au premier, en peut-être moins léger. On retiendra la solidité des compos tout en reprochant les geignements misogynes d’un Scantlin, visiblement trop influencé par Durst. Écoutable une fois de temps en temps, mais c’est quand même assez cruel d’écouter ça après le best of des Stone Temple Pilots…

Puddle of Mudd - Life on Display

Deuxième album pour le groupe lancé par Fred Durst. OK, comme début de carrière, c’est difficile de faire pire, mais comme le premier album n’était pas mal, on va leur laisser une chance… Le premier album donc, Come Clean (2001), possédait un son assez grungy, sans être révolutionnaire, c’était plutôt bien fait et surtout ça changeait de la pourriture nu-metal de l’époque (si quelqu’un se souvient encore de hed(pe), Papa Roach ou Mudvayne…). Après quelques abus assez stéréotypiques (le chanteur Wes Scantlin arrêté pour violence domestique), le groupe a concocté ce 2ème opus qui ne révolutionnera pas non plus le monde, mais qui peut être comparé au premier, en peut-être moins léger. On retiendra la solidité des compos tout en reprochant les geignements misogynes d’un Scantlin, visiblement trop influencé par Durst. Écoutable une fois de temps en temps, mais c’est quand même assez cruel d’écouter ça après le best of des Stone Temple Pilots…

lundi 8 décembre 2003

Stone Temple Pilots – Thank You

Même si la sortie de cet album est forcément orienté période de fêtes, cet album mérite d’exister pour des raisons autres que le pur marketing. En effet, le groupe reste une des légendes du mouvement grunge des années 1990, et après avoir été considéré comme le parent pauvre des Alice in Chains et autres Pearl Jam, l’heure a sonné pour un peu de reconsidération. C’est bien simple, comme best of cet album est parfait. On trouve des morceaux de chaque période du groupe, et ils méritent tous leur place. Même l’inédit est vraiment excellent. Bien sûr, on pourra chicaner quant à l’absence de certains morceaux (Art School Girl !!), mais bon… On trouve dans cet album leur hymne, Plush, le fantastique Creep et 12 autres morceaux montrant leur impressionnante évolution (les derniers albums n’avaient plus trop à voir avec le grunge de type Seattle). Écoute indispensable pour amateurs du dernier vrai grand genre musical à avoir percé, et chemin idéal vers d’autres perles du groupe enfouies dans leurs 5 albums (tous recommandables, mais mon préféré reste Tiny Music, le troisième) De plus, le groupe a officiellement splitté il y a quelques semaines, et le très troublé chanteur Scott Weiland a retrouvé un nouveau groupe : Velvet Revolver, formé avec les ex-Guns N’Roses, moins l’imbécile de chanteur. Une des compiles de l’année.

Stone Temple Pilots - Thank You

Même si la sortie de cet album est forcément orienté période de fêtes, cet album mérite d’exister pour des raisons autres que le pur marketing. En effet, le groupe reste une des légendes du mouvement grunge des années 1990, et après avoir été considéré comme le parent pauvre des Alice in Chains et autres Pearl Jam, l’heure a sonné pour un peu de reconsidération. C’est bien simple, comme best of cet album est parfait. On trouve des morceaux de chaque période du groupe, et ils méritent tous leur place. Même l’inédit est vraiment excellent. Bien sûr, on pourra chicaner quant à l’absence de certains morceaux (Art School Girl !!), mais bon… On trouve dans cet album leur hymne, Plush, le fantastique Creep et 12 autres morceaux montrant leur impressionnante évolution (les derniers albums n’avaient plus trop à voir avec le grunge de type Seattle). Écoute indispensable pour amateurs du dernier vrai grand genre musical à avoir percé, et chemin idéal vers d’autres perles du groupe enfouies dans leurs 5 albums (tous recommandables, mais mon préféré reste Tiny Music, le troisième) De plus, le groupe a officiellement splitté il y a quelques semaines, et le très troublé chanteur Scott Weiland a retrouvé un nouveau groupe : Velvet Revolver, formé avec les ex-Guns N’Roses, moins l’imbécile de chanteur. Une des compiles de l’année.

vendredi 5 décembre 2003

Linkin Park – Live in Texas

Aaaaauurrghhhhhiiiiiiaughhhhh suivi de mauvais rap et de scratches pourris. 12 fois. Même si LP montre pas mal d’originalité en studio, en live ça craint. Après deux albums studio seulement, un de remixes et ce live, un petit oiseau me dit que LP ne vivra pas éternellement. Et à entendre ces plages de bête bruit entrecoupées de « Texas make some noise », on ne les regrettera pas trop. Mais Meteora n’est pas mauvais, ceci dit. Live in Texas bien.

Linkin Park - Live in Texas

Aaaaauurrghhhhhiiiiiiaughhhhh suivi de mauvais rap et de scratches pourris. 12 fois. Même si LP montre pas mal d’originalité en studio, en live ça craint. Après deux albums studio seulement, un de remixes et ce live, un petit oiseau me dit que LP ne vivra pas éternellement. Et à entendre ces plages de bête bruit entrecoupées de « Texas make some noise », on ne les regrettera pas trop. Mais Meteora n’est pas mauvais, ceci dit. Live in Texas bien.

lundi 1 décembre 2003

The Offspring - Splinter

Un des pionniers du punk SoCal revient avec un septième album moyen, un peu comme le groupe, en fait. Depuis leur carton qu’était Smash (Self Esteem, Come Out and Play) en 1994, The Offspring voyage dans les eaux troubles du punk assez commercial. Tout n’est pas mauvais, loin de là, on ne parle pas de Good Charlotte non plus. Mais chaque album d’Offspring depuis 1994 possède son lot d’excellents morceaux mais aussi d’hymnes stadium punk assez douteux. Splinter ne fait pas exception, avec le stéréotypé Long Way Home qui côtoie l’hyper punk Da Hui (All I Want puissance 10), le mou Never Gonna Find Me avec le single très original Hit That (qu’on va qualifier de Casio-punk, allez). Voilà, rien grand chose à dire, un album d’Offspring de plus.

The Offspring - Splinter

Un des pionniers du punk SoCal revient avec un septième album moyen, un peu comme le groupe, en fait. Depuis leur carton qu’était Smash (Self Esteem, Come Out and Play) en 1994, The Offspring voyage dans les eaux troubles du punk assez commercial. Tout n’est pas mauvais, loin de là, on ne parle pas de Good Charlotte non plus. Mais chaque album d’Offspring depuis 1994 possède son lot d’excellents morceaux mais aussi d’hymnes stadium punk assez douteux. Splinter ne fait pas exception, avec le stéréotypé Long Way Home qui côtoie l’hyper punk Da Hui (All I Want puissance 10), le mou Never Gonna Find Me avec le single très original Hit That (qu’on va qualifier de Casio-punk, allez). Voilà, rien grand chose à dire, un album d’Offspring de plus.