mercredi 26 août 2009

Pukkelpop : mini-review

Les intentions étaient bonnes, mais les circonstances ne m'ont permis que d'assister au premier jour du Pukkelpop, et encore, assez tard.

Je n'ai donc vu vraiment que trois groupes, mais quels groupes : Them Crooked Vultures, Faith No More et My Bloody Valentine.

Them Crooked Vultures, tout le monde le sait maintenant, c'est un nouveau groupe composé de Josh Homme (Queens of the Stone Age, voix + guitare), John Paul Jones (Led Zeppelin, basse), Dave Grohl (Nirvana, Foo Fighters, batterie) accompagnés à la seconde guitare par Alain Johannes (Queens of the Stone Age, Eleven).

Le concert "secret" du Pukkelpop n'était que leur troisième, mais ils étaient déjà bien rôdés, et ont ont joué une petite heure de nouveaux morceaux. Plutôt que d'essayer de les décrire, il est préférable de les voir/écouter soi-même, notamment grâce à cette playlist Youtube préparée par l'excellent webzine Antiquiet. Pas encore de date prévue pour l'album, mais il va être immense.

Le premier morceau du concert, Elephant :




Le comeback de Faith No More est un des événements de l'année, et un grand moment pour moi, qui ne les avais encore jamais vu live. Le groupe était magistral, Patton totalement déjanté, mais je reste un tout petit peu déçu par la setlist. Mais bon, le groupe n'avait qu'une heure de concert + beaucoup d'excellents morceaux à caser. Reste que RV et une interminable version de Just a Man n'avient peut-être pas leur place en festival, mais Faith No More n'a jamais fait qu'à sa tête. Il ne me reste plus qu'à espérer qu'ils repasseront en salle, on ne sait jamais, stranger things have happened... Là encore, Youtube is your friend, et permet même de voir ce fameux stagediver qui s'est fracassé la mâchoire sur une barrière de sécurité, à trois mètres de moi.

Vidéo d'un des rares morceaux "simples" du groupe, The Gentle Art of Making Enemies




Pour My Bloody Valentine, je suis resté à l'extérieur du marquee, devant les écrans géants. Malheureusement, le concept et l'endroit s'alliaient assez mal, et le son MBV perdait en subtilité : les voix de Kevin Shields et de la toujours élégante Bilinda Butcher se perdaient dans l'éther. Mais le plus terrible, évidemment, c'était la Holocaust Section de You Made Me Realise, qui clôture le concert avec le groupe qui joue de plus en plus fort pendant 20 minutes, jusqu'à un niveau totalement insupportable. Le public partait en courant, rendant la prestation du groupe plus proche d'un happening artistique que d'un concert. Mais My Bloody Valentine reste responsable d'une musique simplement magnifique, qui a le pouvoir de transporter les auditeurs dans une autre dimension.

Voici Only Shallow, pour un tout petit peu se rendre compte :


Enfin, j'ai aussi (un peu) aperçu les Deftones, avec un excellent set dispo en proshot sur Youtube.

Mais je hais les festivals. Je n'y retournerai qu'en cas d'extrême nécessité, et là, c'était le cas.

jeudi 13 août 2009

Pukkelpop preview 8/8

Enfin se termine ces deux semaines de preview du Pukkelpop 2009, avec le main stage du samedi 22 août. Grosse artillerie, mais sélection assez étonnante.

Anti-Flag : comme le programme du Shelter n'était pas du même niveau que les autres jours, les organisateurs ont préféré placer Anti-Flag tôt sur le main stage plutôt qu'en tête d'affiche du Shelter. Soit, cela me permettra de les voir sans problème.

Dinosaur Jr. : avec Faith No More, LE groupe que je ne veux rater sous aucun prétexte. J Mascis est peut-être mon musicien préféré, et Farm un de albums de 2009. Je suis assez surpris de les voir sur le main stage, j'espère que cela ne nuira pas trop à leur puissance sonore.

N.E.R.D : déjà vus à Werchter il y a quelques années, on peut espérer que leur prestation sera meilleure, et consistera en autre chose que Pharrell Williams faisant le mariole malignre en torse nu.

50 Cent : ha. Lors de mon dernier Pukkel, il était déjà là, et a foiré sa prestation, arrivant largement en retard, et n'étant même pas toujours présent sur scène. Pourtant, il est de retour, sans doute pour attirer un contigent de fans hip-hop. Douteux quand même.

Arctic Monkeys : que dire d'un groupe qui, en trois ans, est passé du stade "club de 200 places" à tête d'affiche d'un festival de 60 000 personnes. Et contrairement à leurs pairs (par exemple Kings of Leon, excellent groupe mais dont le dernier album ne vaut pas tripette), ils le méritent amplement : Humbug est une merveille.

On ne pouvait rêver de mieux pour finir ce festival.

Les previews, c'est bien, mais les reviews, c'est mieux.

Dans une dizaine de jours, je reviendrai avec mon avis sur le Pukkelpop 2009. Est-ce que j'ai vu tout ça? Qu'est-ce que j'ai vu d'autre? Surprises, déceptions, confirmations?

mardi 11 août 2009

Pukkelpop preview 7/8

Samedi 22/8, seconde partie

Cinq artistes à voir dans le club ce vendredi, en tout cas, cinq artistes que j'ai présélectionnés : Brakes (excellent groupe trop méconnu), Deerhunter (qui ne m'a pas - encore? - convaincu), Florence + The Machine (que je vais probablement détester), mais surtout une autres des légendes parsemant ce Pukkelpop 2009, Tortoise. Enfin, Little Boots, pourquoi pas?

Après-demain, suite et fin de mon programme de ce festival de folie.

lundi 10 août 2009

Dredg - The Pariah, The Parrot And The Delusion

Dredg est un groupe quasi mythique de l'underground indie US, à savoir un groupe forcément excellent, culte pour ceux qui ont eu la chance de le découvrir, mais totalement inconnu du reste du monde. The Pariah, The Parrot And The Delusion est leur quatrième album, et même s'il n'est pas toujours facile d'accès, il pourrait plaire à beaucoup de monde. L'album semble être basé autour d'une nouvelle de Salman Rushdie, et est effectivement assez conceptuel : il comprend assez peu de pauses, la musique continuant d'une piste à l'autre, sans brusque coupure. De même, les morceaux "classiques" sont suivis d'instrumentaux de type impro, et d'interludes plus expérimentales. Le tout fait un ensemble cohérent, et qui comprend son lot de fulgurances.

La musique de Dredg est assez difficile à décrire, simplement parce qu'elle est très variée. Au sein d'un même morceau, on peut éntendre des éléments électro à côté d'instruments plus habituels, qui créent des moments de calme alternant avec d'autres plus vigoureux (il ne faut pas exagérer non plus). Le tout servi par la voix pas spécialement remarquable, mais agréable de Gavin Hayes, qu'on pourrait comparer à Colin Meloy des Decemberists, mais plutôt pour la caractère littéraire de sa diction et des paroles. Le thème d'Ireland, par exemple, pourrait tout à fait convenir aux Decemberists. Les atmosphères sont aussi différentes, passant de l'intimiste au quasi-Muse. Ce qui est parfois assez déroutant, mais cela fait partie du charme de l'album. Même chose pour les interludes, qui sont parfait très frustrantes à cause de leur brièveté (R U OK?, par exemple).

tout cela est très bien, mais parfois, les albums concept ont la mauvaise idée d'omettre quelque chose d'assez important : des bonnes chansons. Et même si finalement, on en a assez peu (une dizaine, sur 18 morceaux), on en a sans problème : Light Switch, qui commence par un riff bluesy avant de devenir assez mouvementé, le cinématographique Gathering Pebbles, l'excellent The Information et son refrain radio-friendly-mais-cool-quand-même ou encore Mourning This Morning et des cordes très funk vintage.

C'est évidemment en tant qu'album cohérent que The Pariah, The Parrot And The Delusion fonctionne le mieux, et offre une expérience musicale agréable, loin des concepts inécoutables de certains groupes, mais aussi loin de la facilité insultante d'autres. Encore un groupe injustement méconnu, Dredg mérite votre attention.

Dredg - The Pariah, The Parrot And The Delusion

Dredg est un groupe quasi mythique de l'underground indie US, à savoir un groupe forcément excellent, culte pour ceux qui ont eu la chance de le découvrir, mais totalement inconnu du reste du monde. The Pariah, The Parrot And The Delusion est leur quatrième album, et même s'il n'est pas toujours facile d'accès, il pourrait plaire à beaucoup de monde. L'album semble être basé autour d'une nouvelle de Salman Rushdie, et est effectivement assez conceptuel : il comprend assez peu de pauses, la musique continuant d'une piste à l'autre, sans brusque coupure. De même, les morceaux "classiques" sont suivis d'instrumentaux de type impro, et d'interludes plus expérimentales. Le tout fait un ensemble cohérent, et qui comprend son lot de fulgurances.

La musique de Dredg est assez difficile à décrire, simplement parce qu'elle est très variée. Au sein d'un même morceau, on peut éntendre des éléments électro à côté d'instruments plus habituels, qui créent des moments de calme alternant avec d'autres plus vigoureux (il ne faut pas exagérer non plus). Le tout servi par la voix pas spécialement remarquable, mais agréable de Gavin Hayes, qu'on pourrait comparer à Colin Meloy des Decemberists, mais plutôt pour la caractère littéraire de sa diction et des paroles. Le thème d'Ireland, par exemple, pourrait tout à fait convenir aux Decemberists. Les atmosphères sont aussi différentes, passant de l'intimiste au quasi-Muse. Ce qui est parfois assez déroutant, mais cela fait partie du charme de l'album. Même chose pour les interludes, qui sont parfait très frustrantes à cause de leur brièveté (R U OK?, par exemple).

tout cela est très bien, mais parfois, les albums concept ont la mauvaise idée d'omettre quelque chose d'assez important : des bonnes chansons. Et même si finalement, on en a assez peu (une dizaine, sur 18 morceaux), on en a sans problème : Light Switch, qui commence par un riff bluesy avant de devenir assez mouvementé, le cinématographique Gathering Pebbles, l'excellent The Information et son refrain radio-friendly-mais-cool-quand-même ou encore Mourning This Morning et des cordes très funk vintage.

C'est évidemment en tant qu'album cohérent que The Pariah, The Parrot And The Delusion fonctionne le mieux, et offre une expérience musicale agréable, loin des concepts inécoutables de certains groupes, mais aussi loin de la facilité insultante d'autres. Encore un groupe injustement méconnu, Dredg mérite votre attention.

dimanche 9 août 2009

Pukkelpop preview 6/8

Il est maintenant l'heure d'attaquer la dernière journée du Pukkelpop 2009, qui sera divisée en trois (petites) parties.

Samedi 22/8, première partie

Après avoir étudié le programme, je passerai la plupart du temps entre le club et le main stage, en espérant qu'il n'y ait pas trop de conflits d'horaires.

Mais ailleurs, ce n'est pas mal non plus. Le shelter semble moins intéressant, mais c'est notamment parce que je ne connais pas tous les groupes : je serai sans doute surpris. J'irai voir Rolo Tomassi, de toute façon. Je passerai peut-être revoir Peaches dans le dance hall, voir si ses gimmicks sont toujours aussi gratuitement horripilants.

Enfin, j'ai présélectionné trois groupes dans le marquee, Enter Shikari (je ne tiendrai sans doute pas plus de trois minutes, mais bon), Klaxons (avec aussi l'espoir de nouveaux morceaux) et, pour la seconde fois du weekend, dEUS.

Dans deux jours, le club.

vendredi 7 août 2009

Pukkelpop preview 5/8

Vendredi 21/8, seconde partie

Trois scènes à l'honneur cette fois-ci :

le Club, avec les allumés écossais de Dananananaykroyd (si le batteur est remis d'une fracture du coude) et The Virgins (aucune idée de qu'ils font, mais The Virgins, c'est une bonne idée de nom de groupe)

le Marquee : les tout aussi écossais Glasvegas, dont l'album était par moment sympathique, Vampire Weekend, qui viendra nous présenter quelques nouveaux morceaux mais aussi dEUS. dEUS qui va jouer deux fois, pour deux sets qu'on annonce différents. J'essaierai au moins d'en voir un, je n'ai plus vu la bande à Barman depuis dix ans.

le Main Stage : certainement la moins grosse journée sur la première scène, rien ne me semble immanquable. Eagles of Death Metal fera passer le temps agréablement, et je pourrai dire que j'aurai vu Kraftwerk. Malheureusement, j'ai déjà vu Placebo.

TBC dans deux jours...

edit : Dananananaykroyd ne sera pas là...

The Dead Weather - Horehound

Jack White ne se repose jamais. Après The White Stripes et The Raconteurs, voilà qu'il forme un troisième groupe, The Dead Weather. Et pas avec n'importe qui : l'accompagnent Dean Fertita (Queens of the Stone Age, guitare et claviers), Jack Lawrence (Greenhornes et Raconteurs, basse) et Alison Mosshart (alias VV dans The Kills, voix et guitare). Mais alors? Oui, Jack White est à la batterie la plupart du temps, pourquoi pas.

On peut facilement imaginer ce que le groupe jouera rien qu'en voyant sa composition : du rock n roll bien blues, et c'est exactement ce qu'on a. Les guitares sont poisseuses et la batterie sèche, on voit que Jack a bien regardé sa "soeur". Mosshart, quant à elle, est déchaînée, entraînant son groupe avec une énergie organique intense. Tout cela semble donc formidable. Mais? Oui, comme souvent, il y a un mais.

Les morceaux. Pas qu'il soient mauvais, loin de là : 60 Feet Tall, Hang You From The Heavens, Treat Me Like a Mother ou encore l'impressionnant final blues Will There Be Enough Water sont très bons dans leur genre, mais non seulement ils supportent mal les écoutes successives, mais en plus, il rendent les autres morceaux vraiment pas terribles, comme Cut Like A Buffalo, nouvelle expérience bizarre de White, sauf que cette fois (reggae? vraiment, Jack?), ça ne passe pas. Le problème est peut-être que The Dead Weather ne fonctionne pas vraiment comme un groupe : seuls trois morceaux sont écrits par le groupe entier. Finalement, c'est Mosshart qui sauve le coup, tant par sa présence que par ses compositions : le meilleur moment de l'album est sans doute sa bataille vocale avec Jack White sur Rocking Horse. Et en parlant de cheval, la reprise dérangée de New Pony (Dylan) n'est pas mal non plus.

Difficile donc de bien apprécier un album pas vraiment convaincant, d'un groupe qui ne semble pas (encore?) bien cimenté. Jack White semble hésiter entre relatif anonymat (batterie, compos des autres membres) et leadership (voix, batterie mixée en avant), et plombe un peu le concept même Dead Weather. L'avenir nous dira, entre White Stripes et Raconteurs, la place que Dead Weather gardera chez White, mais on a quand même envie de plus et de mieux. Horehound reste toutefois un album plus que décent, mais (très stupide proverbe à venir) qui aime bien châtie bien.

jeudi 6 août 2009

The Dead Weather - Horehound

Jack White ne se repose jamais. Après The White Stripes et The Raconteurs, voilà qu'il forme un troisième groupe, The Dead Weather. Et pas avec n'importe qui : l'accompagnent Dean Fertita (Queens of the Stone Age, guitare et claviers), Jack Lawrence (Greenhornes et Raconteurs, basse) et Alison Mosshart (alias VV dans The Kills, voix et guitare). Mais alors? Oui, Jack White est à la batterie la plupart du temps, pourquoi pas.

On peut facilement imaginer ce que le groupe jouera rien qu'en voyant sa composition : du rock n roll bien blues, et c'est exactement ce qu'on a. Les guitares sont poisseuses et la batterie sèche, on voit que Jack a bien regardé sa "soeur". Mosshart, quant à elle, est déchaînée, entraînant son groupe avec une énergie organique intense. Tout cela semble donc formidable. Mais? Oui, comme souvent, il y a un mais.

Les morceaux. Pas qu'il soient mauvais, loin de là : 60 Feet Tall, Hang You From The Heavens, Treat Me Like a Mother ou encore l'impressionnant final blues Will There Be Enough Water sont très bons dans leur genre, mais non seulement ils supportent mal les écoutes successives, mais en plus, il rendent les autres morceaux vraiment pas terribles, comme Cut Like A Buffalo, nouvelle expérience bizarre de White, sauf que cette fois (reggae? vraiment, Jack?), ça ne passe pas. Le problème est peut-être que The Dead Weather ne fonctionne pas vraiment comme un groupe : seuls trois morceaux sont écrits par le groupe entier. Finalement, c'est Mosshart qui sauve le coup, tant par sa présence que par ses compositions : le meilleur moment de l'album est sans doute sa bataille vocale avec Jack White sur Rocking Horse. Et en parlant de cheval, la reprise dérangée de New Pony (Dylan) n'est pas mal non plus.

Difficile donc de bien apprécier un album pas vraiment convaincant, d'un groupe qui ne semble pas (encore?) bien cimenté. Jack White semble hésiter entre relatif anonymat (batterie, compos des autres membres) et leadership (voix, batterie mixée en avant), et plombe un peu le concept même Dead Weather. L'avenir nous dira, entre White Stripes et Raconteurs, la place que Dead Weather gardera chez White, mais on a quand même envie de plus et de mieux. Horehound reste toutefois un album plus que décent, mais (très stupide proverbe à venir) qui aime bien châtie bien.

mercredi 5 août 2009

Pukkelpop preview 4/8

Vendredi 21/8, première partie


On s'intéresse maintenant à la seconde journée, le vendredi. Moins intéressante (pour moi), elle comprend toute fois son lot de groupes immanquables.

Cette fois encore, le Shelter est un festival à lui seul. Six groupes qui valent le déplacement :

A Place To Bury Strangers, groupe nu-shoegaze aussi brillant que bruyant ; Future of the Left, que je verrai quelques années après l'incroyable prestation de Mclusky dans le club ;

Face To Face , groupe punk californien légendaire qui entame un étonnant trio de reformations qui comprend aussi The Jesus Lizard et The Get Up Kids.

Enfin, la journée se clôturera par le projet barré de Hank Williams III, Assjack. Je passerai aussi sans doute jeter un oeil au Club, pour The Black Lips (toujours voir les groupes avec black dans leur nom).

Suite dans deux jours...

lundi 3 août 2009

Pukkelpop preview 3/8

Jeudi 20/8, dernière partie

On va terminer ce premier jour du Pukkelpop, avec du lourd sur le main stage. Mais avant, un saut dans le Dance Hall pour voir le show live de Simian Mobile Disco, parce que James Ford a produit Arctic Monkeys, et parce que j'aime bien leur single Audacity of Huge. Mais les choses sérieuses se passent...

Sur le Main Stage, avec cinq groupes notés :

Maxïmo Park, parce que jamais vus, même s'ils ne m'intéressent plus trop.

Razorlight, parce que malgré leurs récentes infâmies, le premier album me rappelle de très bons souvenirs

Deftones, parce que même sans Chi Cheng, ils restent un groupe fantastique, et j'ai envie qu'ils effacent un mauvais souvenir de leur précédent concert (un mauvais Werchter).

The Offspring, parce qu'il faut ce genre de groupe dans chaque festival

Faith No More, parce que j'attends de les voir depuis plus de dix ans, et c'est pour moi un énorme événement.

Après-demain, on s'attaque au (plus calme) vendredi.

dimanche 2 août 2009

Brokencyde - I'm Not a Fan But The Kids Like It



Brokencyde - I'm Not a Fan But The Kids Like It



Pukkelpop preview 2/8

Jeudi 20/8, deuxième partie

Après s'être intéressé au Shelter, on va se promener dans les autres scènes, et voir ce que je devrais voir a priori (mot important).

Le Château est la scène alternative (d'un festival alternatif, c'est dire), et j'y verrais bien les allumés folk de Vetiver (avec ou sans Devendra Banhart?) ainsi que les rockers enfumés The Black Angels.

Le Club est une petite scène couverte, où jouent généralement des groupes qui demandent une atmosphère intimiste. J'irai voir Grizzly Bear, dont l'album pourtant bien reçu Veckimatest ne m'a pas convaincu.

Pour finir avec les scènes couvertes d'aujourd'hui, le Marquee, qui en est la principale. Grosse affiche là aussi, et je ne manquerai pas Bon Iver (même remarque que pour Grizzly Bear), Dizzee Rascal (pour me souvenir de l'époque où il était excellent), Wilco (que je connais mal) et surtout, surtout, My Bloody Valentine, récemment reformé, et que je veux absolument voir depuis... 10 ans. Il faudra sans doute partir avant la fin pour Faith No More, mais bon, je ne raterai que la fin de la "Holocaust Section" de You Made Me Realise...

Suite et fin du jeudi dans deux jours...

mise à jour (7/8/09 11h02): entre Wilco et Beirut jouera, dans le Marquee, un groupe surprise. C'est tellement un secret de polichinelle que je ne le nommerai pas, mais ce sera totalement immanquable. Et ça va foutre tout mon programme en l'air, pour la bonne cause!