mercredi 28 avril 2004

Pixies – Live in Minneapolis, 13/04/04

C'est l'événement majeur de l'année 2004. The Pixies, un des groupes les plus influenciels de l'histoire de la musique se reforme après douze ans de séparation, et entame une grande tournée mondiale. Suivant l'exemple d'autres groupes (Pearl Jam en tête), ils proposent de vendre des CDs officiels, dont certains sont distribués le soir même du concert! L'édition très limitée de ces albums font qu'ils ne sont plus disponibles que via les réseaux Internet d'échange de fichiers, mais c'est déjà pas mal...

Forcément, une grande question : peuvent-ils le faire? Et bien, un seul mot : OUI!!! Le concert d'ouverture, à Minneapolis, était superbe et irréprochable de bout en bout. Court, incisif, précis, personne n'a fait d'allusion à leur retour, on avait vraiment l'impression que rien n'avait changé en quinze ans...

Le groupe est au grand complet : David Lovering, batteur devenu magicien (et inversement), Joey Santiago et ses riffs mille fois copiés, Kim Deal aux lignes de basses inoubliables et aux backing vocals inquiétantes, et enfin Black Francis, ou Frank Black, au meilleur de sa forme (ses formes?), guitares acoustique et électrique et voix si particulière. Deal, tout comme Black, était toujours dans le business, même si les Breeders de la première et les albums solo du second ne brillaient pas par leur régularité ni même par leur qualité. Une chose est sûre, le quatuor a pas mal répété pour arriver à un tel résultat, et Kim Deal a probablement vidé l'entrepôt principal de Philip Morris pour arriver à cette voix fabuleuse qui crucifierait sur place Brody Distillers, se référer à Gigantic et In Heaven comme preuve...

Commençant par un trio infernal Bone Machine/Wave of Mutilation/U-Mass, et comprenant aussi les classiques Where Is My Mind et Monkey Gone To Heaven, le concert s'acheva par la face B Into The White. Les concerts suivants ont suivi le même modèle de qualité, et le setlist varie chaque jour, au grand bonheur des fans, présents sur place ou pas. Néanmoins, les nouveaux morceaux annoncés n'ont pas encore été joués, mais ce n'est sans doute que partie remise. Peut-être pour leur passage cet été à Werchter, déjà sold out d'ailleurs. Enfin un comeback intéressant, peut-être pas justifié, mais ô combien salutaire.

Pixies Live in Minneapolis, 13/04/04

C'est l'événement majeur de l'année 2004. The Pixies, un des groupes les plus influenciels de l'histoire de la musique se reforme après douze ans de séparation, et entame une grande tournée mondiale. Suivant l'exemple d'autres groupes (Pearl Jam en tête), ils proposent de vendre des CDs officiels, dont certains sont distribués le soir même du concert! L'édition très limitée de ces albums font qu'ils ne sont plus disponibles que via les réseaux Internet d'échange de fichiers, mais c'est déjà pas mal...

Forcément, une grande question : peuvent-ils le faire? Et bien, un seul mot : OUI!!! Le concert d'ouverture, à Minneapolis, était superbe et irréprochable de bout en bout. Court, incisif, précis, personne n'a fait d'allusion à leur retour, on avait vraiment l'impression que rien n'avait changé en quinze ans...

Le groupe est au grand complet : David Lovering, batteur devenu magicien (et inversement), Joey Santiago et ses riffs mille fois copiés, Kim Deal aux lignes de basses inoubliables et aux backing vocals inquiétantes, et enfin Black Francis, ou Frank Black, au meilleur de sa forme (ses formes?), guitares acoustique et électrique et voix si particulière. Deal, tout comme Black, était toujours dans le business, même si les Breeders de la première et les albums solo du second ne brillaient pas par leur régularité ni même par leur qualité. Une chose est sûre, le quatuor a pas mal répété pour arriver à un tel résultat, et Kim Deal a probablement vidé l'entrepôt principal de Philip Morris pour arriver à cette voix fabuleuse qui crucifierait sur place Brody Distillers, se référer à Gigantic et In Heaven comme preuve...

Commençant par un trio infernal Bone Machine/Wave of Mutilation/U-Mass, et comprenant aussi les classiques Where Is My Mind et Monkey Gone To Heaven, le concert s'acheva par la face B Into The White. Les concerts suivants ont suivi le même modèle de qualité, et le setlist varie chaque jour, au grand bonheur des fans, présents sur place ou pas. Néanmoins, les nouveaux morceaux annoncés n'ont pas encore été joués, mais ce n'est sans doute que partie remise. Peut-être pour leur passage cet été à Werchter, déjà sold out d'ailleurs. Enfin un comeback intéressant, peut-être pas justifié, mais ô combien salutaire.

mercredi 14 avril 2004

Amen - Death Before Musick

Après un long hiatus de quatre ans, du à un problème de contrat, Amen fait son come back, et entend bien se faire remarquer. Le groupe, emmené par le très habité Casey Chaos est généralement considéré comme la chaînon manquant entre les Sex Pistols et Slayer, mixant les slogans engagés aux riffs metal, tout au long de leurs deux excellents albums, Coma America et We Have Come For Your Parents. Ce délai forcé de 4 ans a compliqué les choses pour Casey, vu que tous ses musiciens sont partis sous d'autres cieux, ce qui fait que Casey a joué de tous les instruments, sauf de la batterie. Et ces 4 ans l’ont rendu encore plus déchaîné, attaquant tous les sujets politiques actuels, sans aucune concession. Musicalement, on est encore plus dans le punk qu'auparavant, et Chaos fait preuve d'un vrai talent de multi-instrumentaliste. Forcément, ce n’est pas trop varié, voire répétitif, mais à doses limitées Death Before Musick est assez convaincant. Cette année, grâce à The Bronx, à Amen et au retour prochain de McLusky, Punk's Not Dead, indeed.

Amen - Death Before Musick

Après un long hiatus de quatre ans, du à un problème de contrat, Amen fait son come back, et entend bien se faire remarquer. Le groupe, emmené par le très habité Casey Chaos est généralement considéré comme la chaînon manquant entre les Sex Pistols et Slayer, mixant les slogans engagés aux riffs metal, tout au long de leurs deux excellents albums, Coma America et We Have Come For Your Parents. Ce délai forcé de 4 ans a compliqué les choses pour Casey, vu que tous ses musiciens sont partis sous d'autres cieux, ce qui fait que Casey a joué de tous les instruments, sauf de la batterie. Et ces 4 ans l’ont rendu encore plus déchaîné, attaquant tous les sujets politiques actuels, sans aucune concession. Musicalement, on est encore plus dans le punk qu'auparavant, et Chaos fait preuve d'un vrai talent de multi-instrumentaliste. Forcément, ce n’est pas trop varié, voire répétitif, mais à doses limitées Death Before Musick est assez convaincant. Cette année, grâce à The Bronx, à Amen et au retour prochain de McLusky, Punk's Not Dead, indeed.

lundi 12 avril 2004

Janet Jackson - Damita Jo

Le coup médiatique le plus raté du siècle... Flop total annoncé avant sa sortie, le nouvel album de Janet va terriblement souffrir des exhibitions mammaires de sa génitrice, mais peut-être plus encore de son contenu. C'est pas que l'album est intrinsèquement mauvais, quelques morceaux RnB Timbaland risquent de plaire, et certaines ballades ne sont pas foncièrement horribles. Mais le problème est que Damita Jo va un peu loin. Autant l'honnêteté de George Michael est touchante, autant on se fiche complètement de la vie sexuelle de Janet et encore plus de son île préférée, de ses sécrétions vaginales (Moist) et de la forme du même organe (une fraise, si vous voulez le savoir quand même). Prétentieux, voire risible, mais quand même meilleur qu'Invincible.

Janet Jackson - Damita Jo

Le coup médiatique le plus raté du siècle... Flop total annoncé avant sa sortie, le nouvel album de Janet va terriblement souffrir des exhibitions mammaires de sa génitrice, mais peut-être plus encore de son contenu. C'est pas que l'album est intrinsèquement mauvais, quelques morceaux RnB Timbaland risquent de plaire, et certaines ballades ne sont pas foncièrement horribles. Mais le problème est que Damita Jo va un peu loin. Autant l'honnêteté de George Michael est touchante, autant on se fiche complètement de la vie sexuelle de Janet et encore plus de son île préférée, de ses sécrétions vaginales (Moist) et de la forme du même organe (une fraise, si vous voulez le savoir quand même). Prétentieux, voire risible, mais quand même meilleur qu'Invincible.

dimanche 11 avril 2004

Soulfly - Prophecy

M'enfin, Max, maintenant, c'est vraiment plus drôle... Soulfly, le premier album, était très bon, dans la lignée de Roots. Les invités sauvaient encore Primitive. Mais après... Plus personne ne t'écoute, Max. Á force. Tes âneries chrétiennes pourries, la prochaine fois, garde les pour toi, merci. The New Millennium Is Here ('Mars')? Sans blague? Ca fait 3 ans. Enfin, bon, Max, visiblement, tu ne vis pas dans notre monde, excuse-nous si on ne vit pas dans le tien. Tu as encore changé ton groupe (ils avaient aussi honte, les autres?) pour prendre un ex-Ill Niño (ça le fait, sur une carte de visite, ex-Ill Niño...) et un ex-Megadeth (no comment...) ainsi qu'un musicien polonais, histoire de faire encore plus roots, si j'ai bien compris.

La musique? Recherche de la gloire passée, et expérimentations inutiles (une trompette maintenant, vivement la cornemuse, au moins on sait qui pourrait la jouer...), reprise de Helmet, et forcément l'habituel trip new age de clôture (Soulfly IV et Wings, carrément à vomir). Max, il n'y a PAS de prophète, ni de prophétie, et si tu es un 'Born Again Anarchist', alors je suis John Lennon. Arrête les frais, tu n'es plus qu'une honte pour les amateurs de vrai metal, et les ex-fans de Sepultura. Merci.

Soulfly - Prophecy

M'enfin, Max, maintenant, c'est vraiment plus drôle... Soulfly, le premier album, était très bon, dans la lignée de Roots. Les invités sauvaient encore Primitive. Mais après... Plus personne ne t'écoute, Max. Á force. Tes âneries chrétiennes pourries, la prochaine fois, garde les pour toi, merci. The New Millennium Is Here ('Mars')? Sans blague? Ca fait 3 ans. Enfin, bon, Max, visiblement, tu ne vis pas dans notre monde, excuse-nous si on ne vit pas dans le tien. Tu as encore changé ton groupe (ils avaient aussi honte, les autres?) pour prendre un ex-Ill Niño (ça le fait, sur une carte de visite, ex-Ill Niño...) et un ex-Megadeth (no comment...) ainsi qu'un musicien polonais, histoire de faire encore plus roots, si j'ai bien compris.

La musique? Recherche de la gloire passée, et expérimentations inutiles (une trompette maintenant, vivement la cornemuse, au moins on sait qui pourrait la jouer...), reprise de Helmet, et forcément l'habituel trip new age de clôture (Soulfly IV et Wings, carrément à vomir). Max, il n'y a PAS de prophète, ni de prophétie, et si tu es un 'Born Again Anarchist', alors je suis John Lennon. Arrête les frais, tu n'es plus qu'une honte pour les amateurs de vrai metal, et les ex-fans de Sepultura. Merci.