lundi 27 février 2006

Clap Your Hands Say Yeah - Clap Your Hands Say Yeah

Arcade Fire avait montré l’exemple l’an dernier, en créant un groupe de fans avides via Internet, et petit à petit, ils sont devenus un phénomène mondial, sans aucune presse et peu de soutien commercial.

Les New Yorkais de Clap Your Hands Say Yeah ont encore fait mieux, en vendant personnellement leurs albums via leur site web.

Et maintenant qu’on peut apprécier globalement leur premier album éponyme, on est jaloux des premiers acquéreurs, qui peuvent définitivement être fiers d’avoir cru à CYHSY dès le début (et à défaut, ils ont une petite fortune à revendre sur eBay).

Après une intro assez étrange, genre crieur de vieille foire foraine, la première chose qui frappe est la voix d’Alec Ounsworth, sorte de mélange bizarre entre David Byrne et Thom Yorke. Honnêtement, j’ai failli décrocher à cause de la voix, mais il faut s’accrocher, car quand on a passé cet « obstacle », le reste vaut définitivement le déplacement.

Musicalement, le rapprochement avec Arcade Fire peut être fait, plus au niveau de la multitude d’instruments utilisés que de l’ambiance générale, beaucoup plus détendue ici. The Skin Of My Yellow Country Teeth possède tout ce qu’un morceau doit avoir pour être fantastique, de la basse énorme au riff mémorable, en passant par une intro très nintelectro. Is This Love ? pousse la voix d’Ounsworth très loin, et met en évidence son style lyrique proche de Thom Yorke (another ramblin’ man).

De plus, l’album a le bon goût d’être assez court, et découpé grâce à deux interludes instrumentaux. Résultat, on n’a pas le temps de s’ennuyer, comme dans les meilleurs albums, et celui-ci se retrouvera dans pas mal de listes d’ici décembre.

dimanche 26 février 2006

Clap Your Hands Say Yeah - Clap Your Hands Say Yeah

Arcade Fire avait montré l’exemple l’an dernier, en créant un groupe de fans avides via Internet, et petit à petit, ils sont devenus un phénomène mondial, sans aucune presse et peu de soutien commercial.

Les New Yorkais de Clap Your Hands Say Yeah ont encore fait mieux, en vendant personnellement leurs albums via leur site web.

Et maintenant qu’on peut apprécier globalement leur premier album éponyme, on est jaloux des premiers acquéreurs, qui peuvent définitivement être fiers d’avoir cru à CYHSY dès le début (et à défaut, ils ont une petite fortune à revendre sur eBay).

Après une intro assez étrange, genre crieur de vieille foire foraine, la première chose qui frappe est la voix d’Alec Ounsworth, sorte de mélange bizarre entre David Byrne et Thom Yorke. Honnêtement, j’ai failli décrocher à cause de la voix, mais il faut s’accrocher, car quand on a passé cet « obstacle », le reste vaut définitivement le déplacement.

Musicalement, le rapprochement avec Arcade Fire peut être fait, plus au niveau de la multitude d’instruments utilisés que de l’ambiance générale, beaucoup plus détendue ici. The Skin Of My Yellow Country Teeth possède tout ce qu’un morceau doit avoir pour être fantastique, de la basse énorme au riff mémorable, en passant par une intro très nintelectro. Is This Love ? pousse la voix d’Ounsworth très loin, et met en évidence son style lyrique proche de Thom Yorke (another ramblin’ man).

De plus, l’album a le bon goût d’être assez court, et découpé grâce à deux interludes instrumentaux. Résultat, on n’a pas le temps de s’ennuyer, comme dans les meilleurs albums, et celui-ci se retrouvera dans pas mal de listes d’ici décembre.

Infadels - We Are Not The Infadels

Apparemment, l’electropunk n’a toujours pas la décence de mourir. Quelques années après le sommet atteint par Radio 4 et LCD Soundsystem (avant leur album), Infadels reprend les mêmes recettes, déterre Talking Heads, se souvent des Chemical Brothers et espère que ça va marcher.

Mais cela ne marche qu’à moitié. Les morceaux sont généralement bien enlevés, dansants, et efficaces, mais souffrent assez vite d’une certaine répétition (qui avait déjà bien plombé l’album de !!!). Surtout que lorsque le groupe explore d’autres directions (les mauvaises langues diront, déterrent d’autres cadavres, comme The Specials pour Topboy), l’intérêt remonte, comme en témoigne le très space Girl That Speaks No Words.

Reste quand même quelques singles efficaces, sans prétention (en tout cas on l’espère), comme Just Can’t Get Enough, ou Jagger 67. Pas assez pour faire un bon album, mais We Are Not The Infadels reste correct, sans plus.

samedi 25 février 2006

Infadels - We Are Not The Infadels

Apparemment, l’electropunk n’a toujours pas la décence de mourir. Quelques années après le sommet atteint par Radio 4 et LCD Soundsystem (avant leur album), Infadels reprend les mêmes recettes, déterre Talking Heads, se souvent des Chemical Brothers et espère que ça va marcher.

Mais cela ne marche qu’à moitié. Les morceaux sont généralement bien enlevés, dansants, et efficaces, mais souffrent assez vite d’une certaine répétition (qui avait déjà bien plombé l’album de !!!). Surtout que lorsque le groupe explore d’autres directions (les mauvaises langues diront, déterrent d’autres cadavres, comme The Specials pour Topboy), l’intérêt remonte, comme en témoigne le très space Girl That Speaks No Words.

Reste quand même quelques singles efficaces, sans prétention (en tout cas on l’espère), comme Just Can’t Get Enough, ou Jagger 67. Pas assez pour faire un bon album, mais We Are Not The Infadels reste correct, sans plus.

dimanche 5 février 2006

Isobel Campbell & Mark Lanegan - Ballad Of The Broken Seas

Parfois, le hasard apporte de bonnes surprises. Isobel Campbell, ex-Belle & Sebastian et Mark Lanegan, ex-Screaming Trees et Queens Of The Stone Age se sont recontrés lors d’un concert de ces derniers, et ont décidé de collaborer. Le résultat est aussi surprenant qu’étincelant.

Ballad Of The Broken Seas est suranné et intemporel, débutant par l’alt-country Deus Ibi Est, où la voix éthérée et angélique de Campbell répond à celle, rugueuse, usée, grave de Lanegan. Improbable mélange, qu’on peut comparer à celui entre Nick Cave et Kylie Minogue, il y a déjà une dizaine d’années. Mais ici, tout un album est soutenu par ce romantique duo, passant du country americana à la pop typée 60s, en passant par du vieux blues crasseux.

Souvent brillant, l’album ne connaît que peu de fausses notes (Honey Child What Can I Do?, même si charmant, ne colle pas trop avec l’ambiance plus tendue de l’album).

Néanmoins, Ballad of The Broken Sea est magnifique, original et fortement conseillé aux fans de Lanegan et Campbell, mais aussi à tous ceux qui veulent élargir leurs horizons musicaux.

samedi 4 février 2006

Isobel Campbell & Mark Lanegan - Ballad Of The Broken Seas

Parfois, le hasard apporte de bonnes surprises. Isobel Campbell, ex-Belle & Sebastian et Mark Lanegan, ex-Screaming Trees et Queens Of The Stone Age se sont recontrés lors d’un concert de ces derniers, et ont décidé de collaborer. Le résultat est aussi surprenant qu’étincelant.

Ballad Of The Broken Seas est suranné et intemporel, débutant par l’alt-country Deus Ibi Est, où la voix éthérée et angélique de Campbell répond à celle, rugueuse, usée, grave de Lanegan. Improbable mélange, qu’on peut comparer à celui entre Nick Cave et Kylie Minogue, il y a déjà une dizaine d’années. Mais ici, tout un album est soutenu par ce romantique duo, passant du country americana à la pop typée 60s, en passant par du vieux blues crasseux.

Souvent brillant, l’album ne connaît que peu de fausses notes (Honey Child What Can I Do?, même si charmant, ne colle pas trop avec l’ambiance plus tendue de l’album).

Néanmoins, Ballad of The Broken Sea est magnifique, original et fortement conseillé aux fans de Lanegan et Campbell, mais aussi à tous ceux qui veulent élargir leurs horizons musicaux.

mercredi 1 février 2006

Arctic Monkeys - Whatever People Say I Am, That's What I'm Not

This time, this time only, do believe the hype.


Chronique à découvrir sur pinkushion.com, à cette adresse.