vendredi 29 septembre 2006

Kasabian - Empire


Les nouveaux Oasis? Non, Oasis n'a commencé à décliner qu'au troisième...

Suite de l'article sur
pinkushion.com, plus exactement ici.

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jeudi 21 septembre 2006

Slayer - Christ Illusion


La carrière de Slayer, probablement le plus grand groupe de trash metal de tous les temps, compte déjà 23 années d'enregistrements, qui ont débuté avec l'album Show No Mercy, mais c'est surtout avec Reign In Blood, en 1986, que le groupe a écrit un long chapitre dans l'histoire du metal. Reign In Blood, 20 ans après, sonne toujours aussi extrême, que ce soit de par sa musique, violente et très rapide, que par ses paroles, hmmm, violentes. Au total, Slayer aura sorti neuf albums studio, qui comptent tous leurs morceaux de bravoure, sauf peut-être le dernier, God Hates Us All (2001) où le groupe marquait un certain temps d'arrêt.

C'est peut-être pour cela que le fidèle Dave Lombardo, sans aucun doute un des meilleurs batteurs metal de l'histoire, est revenu au bercail après plusieurs collaborations (dont le Fantômas de Mike Patton). Christ Illusion est tellement Slayer, limite stéréotypé : la pochette censurée aux USA (un Jésus en très mauvais état baignant dans une mer de sangs et de têtes connues décapitées), les paroles nécessairement anti-religieuses (Jihad, par exemple) ou sataniquettes ("I made my choice : 666"), et évidemment la musique, qui n'est rien d'autre que ce que fait Slayer depuis des années.

Mais voilà : si ce n'est que ce que Slayer fait depuis des années, ce sont eux qui le font le mieux. Araya assène les slogans qui servent de paroles comme personne, le duo King/Hanneman envoie des riffs et des soli d'enfer (ha ha) alors que derrière les fûts, Dave Lombardo continue à écrire sa légende. Et même si Christ Illusion ne rejoindra pas Reign In Blood, ou South of Heaven, il s'installe confortablement au milieu de leur discographie. Forcément un des meilleurs albums métal de l'année, du aussi au fait que le genre ne se renouvelle pas trop ces derniers temps (ce qui me fait penser que le métal est sous représenté sur ce site, je vais y remédier).

Slayer - Christ Illusion


La carrière de Slayer, probablement le plus grand groupe de trash metal de tous les temps, compte déjà 23 années d'enregistrements, qui ont débuté avec l'album Show No Mercy, mais c'est surtout avec Reign In Blood, en 1986, que le groupe a écrit un long chapitre dans l'histoire du metal. Reign In Blood, 20 ans après, sonne toujours aussi extrême, que ce soit de par sa musique, violente et très rapide, que par ses paroles, hmmm, violentes. Au total, Slayer aura sorti neuf albums studio, qui comptent tous leurs morceaux de bravoure, sauf peut-être le dernier, God Hates Us All (2001) où le groupe marquait un certain temps d'arrêt.

C'est peut-être pour cela que le fidèle Dave Lombardo, sans aucun doute un des meilleurs batteurs metal de l'histoire, est revenu au bercail après plusieurs collaborations (dont le Fantômas de Mike Patton). Christ Illusion est tellement Slayer, limite stéréotypé : la pochette censurée aux USA (un Jésus en très mauvais état baignant dans une mer de sangs et de têtes connues décapitées), les paroles nécessairement anti-religieuses (Jihad, par exemple) ou sataniquettes ("I made my choice : 666"), et évidemment la musique, qui n'est rien d'autre que ce que fait Slayer depuis des années.

Mais voilà : si ce n'est que ce que Slayer fait depuis des années, ce sont eux qui le font le mieux. Araya assène les slogans qui servent de paroles comme personne, le duo King/Hanneman envoie des riffs et des soli d'enfer (ha ha) alors que derrière les fûts, Dave Lombardo continue à écrire sa légende. Et même si Christ Illusion ne rejoindra pas Reign In Blood, ou South of Heaven, il s'installe confortablement au milieu de leur discographie. Forcément un des meilleurs albums métal de l'année, du aussi au fait que le genre ne se renouvelle pas trop ces derniers temps (ce qui me fait penser que le métal est sous représenté sur ce site, je vais y remédier).

samedi 2 septembre 2006

Peeping Tom - Peeping Tom


Depuis la séparation de Faith No More, il y a déjà 8 ans, Mike Patton s'est éloigné de la musique pop, voire accessible. Mr Bungle, Fantômas, son album avec Kaada; son label Ipecac : on ne peut pas dire que Patton a cherché la facilité, ce qui lui a valu un respect inversément proportionnel au succès commercial.

Maintenant, Patton nous revient avec Peeping Tom, qui, de son propre aveu, est son projet pop, et comprend des morceaux qu'il aurait aimé entendre à la radio. Évidemment, Radio Patton n'est pas une radio ordinaire, comme cet album le démontre.

Le ton de Peeping Tom est assez électro, on pourrait même parler, si cela existant encore (quoique, vu que Portishead menace de revenir) de trip-hop. On n'est donc que peu surpris de retrouver Massive Attack, même si leur morceau, lardé de guitares distordues, ne sonne que très peu Bristol. Chaque morceau comporte donc un invité, mais cela n'empêche heureusement pas Patton de chanter. On ne l'avait d'ailleurs plus entendu si clairement depuis la fin de FNM. Ceci dit, cela reste expérimental, comme on le remarque dès le premier morceau, ou sa voix est brutalement interrompue par une batterie très Dave Lombardo.

Il est donc difficile de définir le son de Peeping Tom (left-field trip hip pop sonne trop ridicule), voire impossible lorsque l'on arrive au morceau avec Bebel Gilberto, qui commence en bossanova avant d'exploser en drum n bass après 45 secondes à peine. Plus loin, Norah Jones raconte une sombre histoire de vengeance conjugale, avant que We're Not Alone clôture l'album en rappellant Faith No More (va-t-il quand même finir par le reformer?)


Peeping Tom est un album cohérent, non exempt de passages plus faibles, mais prouve que Patton sait encore faire autre chose que le bizarre. On attend donc impatiemment le volume 2, prévu pour 2007.

Peeping Tom - Peeping Tom


Depuis la séparation de Faith No More, il y a déjà 8 ans, Mike Patton s'est éloigné de la musique pop, voire accessible. Mr Bungle, Fantômas, son album avec Kaada; son label Ipecac : on ne peut pas dire que Patton a cherché la facilité, ce qui lui a valu un respect inversément proportionnel au succès commercial.

Maintenant, Patton nous revient avec Peeping Tom, qui, de son propre aveu, est son projet pop, et comprend des morceaux qu'il aurait aimé entendre à la radio. Évidemment, Radio Patton n'est pas une radio ordinaire, comme cet album le démontre.

Le ton de Peeping Tom est assez électro, on pourrait même parler, si cela existant encore (quoique, vu que Portishead menace de revenir) de trip-hop. On n'est donc que peu surpris de retrouver Massive Attack, même si leur morceau, lardé de guitares distordues, ne sonne que très peu Bristol. Chaque morceau comporte donc un invité, mais cela n'empêche heureusement pas Patton de chanter. On ne l'avait d'ailleurs plus entendu si clairement depuis la fin de FNM. Ceci dit, cela reste expérimental, comme on le remarque dès le premier morceau, ou sa voix est brutalement interrompue par une batterie très Dave Lombardo.

Il est donc difficile de définir le son de Peeping Tom (left-field trip hip pop sonne trop ridicule), voire impossible lorsque l'on arrive au morceau avec Bebel Gilberto, qui commence en bossanova avant d'exploser en drum n bass après 45 secondes à peine. Plus loin, Norah Jones raconte une sombre histoire de vengeance conjugale, avant que We're Not Alone clôture l'album en rappellant Faith No More (va-t-il quand même finir par le reformer?)


Peeping Tom est un album cohérent, non exempt de passages plus faibles, mais prouve que Patton sait encore faire autre chose que le bizarre. On attend donc impatiemment le volume 2, prévu pour 2007.