samedi 22 mai 2004

Everlast - White Trash Beautiful

Everlast sera toujours connu comme l'ex-leader du groupe de rap House of Pain, une des premières productions de DJ Muggs (Cypress Hill). Mais l'événement majeur de la vie d'Erik Schrody reste son accident cardiaque, qui l'a forcé à subir une opération à cœur ouvert. Everlast en est sorti transformé, et a entamé une seconde carrière, plus marquée par des influences country et folk. On se souvent ainsi de son excellent premier album, Whitey Ford Sings The Blues (1999) porté par le superbe What It's Like. White Trash Beautiful est son troisième opus, et reste dans la même veine, mixant beaucoup de blues-folk avec un peu de rythmes hip-hop. Everlast est le maître incontesté de ce genre musical, et les résultats sont généralement brillants. Malheureusement, on ne peut s'empêcher d'avoir l'impression que l'artiste s'est enfermé dans un carcan, et qu'en sortir n'est pas chose aisée. Les morceaux sont donc assez semblables, limite monotones, et en plus très déprimants. Á apprécier à petites doses, mais la seule existence de cet album, et d'Everlast lui-même force le respect.

Everlast - White Trash Beautiful

Everlast sera toujours connu comme l'ex-leader du groupe de rap House of Pain, une des premières productions de DJ Muggs (Cypress Hill). Mais l'événement majeur de la vie d'Erik Schrody reste son accident cardiaque, qui l'a forcé à subir une opération à cœur ouvert. Everlast en est sorti transformé, et a entamé une seconde carrière, plus marquée par des influences country et folk. On se souvent ainsi de son excellent premier album, Whitey Ford Sings The Blues (1999) porté par le superbe What It's Like. White Trash Beautiful est son troisième opus, et reste dans la même veine, mixant beaucoup de blues-folk avec un peu de rythmes hip-hop. Everlast est le maître incontesté de ce genre musical, et les résultats sont généralement brillants. Malheureusement, on ne peut s'empêcher d'avoir l'impression que l'artiste s'est enfermé dans un carcan, et qu'en sortir n'est pas chose aisée. Les morceaux sont donc assez semblables, limite monotones, et en plus très déprimants. Á apprécier à petites doses, mais la seule existence de cet album, et d'Everlast lui-même force le respect.

lundi 17 mai 2004

Morrissey - You Are The Quarry

Après Morissette, Morrissey... Sept ans d'absence, et voilà le retour de Morrissey, qui inspire en égale mesure la dévotion presque divine et l'indifférence la plus totale. Après quelques albums solo de qualité très variable, l'Anglais relocalisé à L.A. crée l'événement avec You Are The Quarry, qui non seulement était très attendu mais de plus n'est pas mal du tout.

On y retrouve les marques de fabrique du songwriter, à savoir sa voir inimitable de crooner engagé, et sa verve socio-politique qui ne s'est certainement pas amenuisée au fil des ans. En témoigne la piste d'ouverture, America Is Not The World et le single Irish Blood, English Heart, qui réfute les vieilles accusations de nationalisme qui planaient au dessus de ses épaules. Bien sûr, on peut se moquer des paroles ("You know where you can put your hamburgers", de la part d'un végétalien qui a quand même écrit Meat Is Murder ; ou des titres toujours aussi prétentieux - The World Is Full Of Crashing Bores, I Have Forgiven Jesus). Musicalement, les morceaux sont assez calmes même si les guitares dominent certains titres, comme le superbe First Of The Gang To Die et surtout Irish Blood, English Heart, qui reprend à Idlewild plus que ce qu'Idlewild a emprunté aux Smiths. Un des meilleurs singles de 2004 ; un bon album aussi, parfois un peu ennuyeux, mais en substance intéressant, et dont les meilleurs moments sont carrément brillants.

Morrissey - You Are The Quarry

Après Morissette, Morrissey... Sept ans d'absence, et voilà le retour de Morrissey, qui inspire en égale mesure la dévotion presque divine et l'indifférence la plus totale. Après quelques albums solo de qualité très variable, l'Anglais relocalisé à L.A. crée l'événement avec You Are The Quarry, qui non seulement était très attendu mais de plus n'est pas mal du tout.

On y retrouve les marques de fabrique du songwriter, à savoir sa voir inimitable de crooner engagé, et sa verve socio-politique qui ne s'est certainement pas amenuisée au fil des ans. En témoigne la piste d'ouverture, America Is Not The World et le single Irish Blood, English Heart, qui réfute les vieilles accusations de nationalisme qui planaient au dessus de ses épaules. Bien sûr, on peut se moquer des paroles ("You know where you can put your hamburgers", de la part d'un végétalien qui a quand même écrit Meat Is Murder ; ou des titres toujours aussi prétentieux - The World Is Full Of Crashing Bores, I Have Forgiven Jesus). Musicalement, les morceaux sont assez calmes même si les guitares dominent certains titres, comme le superbe First Of The Gang To Die et surtout Irish Blood, English Heart, qui reprend à Idlewild plus que ce qu'Idlewild a emprunté aux Smiths. Un des meilleurs singles de 2004 ; un bon album aussi, parfois un peu ennuyeux, mais en substance intéressant, et dont les meilleurs moments sont carrément brillants.

dimanche 16 mai 2004

Alanis Morissette - So-Called Chaos

Ancienne mégastar, la Canadienne Alanis Morissette a connu un immense succès lors de la sortie de son premier album, l'excellent Jagged Little Pill, et sa batterie de singles (You Oughtta Know, Ironic entre autres). Ensuite, les deux albums suivants ont déçu, et les attitudes d'Alanis n'ont pas trop aidé à sa rédemption. On n'attendait donc pas grand chose de cet album, surtout que le paysage musical a bien changé, la trône d'Alanis étant occupé par Avril Lavigne, qui va justement sortir son second album. Eh bien, l'album n'est pas mal du tout, en fait.

Dès le premier morceau, Eight Easy Steps, Alanis donne le ton. Un morceau bien rock, qui écrabouille tout ce que l'autre Canadienne a fait, et pourra faire. La suite alterne entre morceaux plus calmes, et aux influences diverses (tablas et cordes indiennes, parfois), pour bizarrement finir par le single Everything. Le tout soutenu par une voix qu'on avait presque oubliée, à tort. Maintenant, So-Called Chaos n'est pas un album fantastique, mais compte tenu des circonstances, on ne peut qu'être ravi par ce come back-intéressant.

Alanis Morissette - So-Called Chaos

Ancienne mégastar, la Canadienne Alanis Morissette a connu un immense succès lors de la sortie de son premier album, l'excellent Jagged Little Pill, et sa batterie de singles (You Oughtta Know, Ironic entre autres). Ensuite, les deux albums suivants ont déçu, et les attitudes d'Alanis n'ont pas trop aidé à sa rédemption. On n'attendait donc pas grand chose de cet album, surtout que le paysage musical a bien changé, la trône d'Alanis étant occupé par Avril Lavigne, qui va justement sortir son second album. Eh bien, l'album n'est pas mal du tout, en fait.

Dès le premier morceau, Eight Easy Steps, Alanis donne le ton. Un morceau bien rock, qui écrabouille tout ce que l'autre Canadienne a fait, et pourra faire. La suite alterne entre morceaux plus calmes, et aux influences diverses (tablas et cordes indiennes, parfois), pour bizarrement finir par le single Everything. Le tout soutenu par une voix qu'on avait presque oubliée, à tort. Maintenant, So-Called Chaos n'est pas un album fantastique, mais compte tenu des circonstances, on ne peut qu'être ravi par ce come back-intéressant.

vendredi 14 mai 2004

Ash - Meltdown

L'été arrive (enfin paraît-il) et avec lui, quoi de mieux qu'un nouvel album d'Ash! Les Irlandais ont leurs admirateurs, et leurs détracteurs, mais force est de leur accorder un certain talent mélodique, et de songwriting. Meltdown est annoncé comme leur album le plus heavy, et à l'écoute des deux premiers extraits (Clones et Orpheus) on ne peut que se ranger à cette opinion. Ash est carrément heavy rock, mais toujours avec une forte composante mélodique (le refrain d'Orpheus, ou Out of The Blue, qui devrait être un megatube si le monde était bien fait), qui pourrait parfois gêner l'écoute, mais bon, c'est Ash, et on doit les accepter comme ils sont. Même les ballades obligatoires sont relevées (Starcrossed), c'est tout dire.

Un très bon album, sans aucun doute leur meilleur, même si la formule 15000 fois éprouvée n'est pas trop modifiée, et que la tendance du songwriter Tim Wheeler à faire rimer chaque ligne peut être parfois douteuse. Ceux qui détestent détesteront encore plus, mais ça n'a pas d'importance. Un groupe comme Ash est unique, et cela doit rester comme ça. En bien, comme en mal.

Ash - Meltdown

L'été arrive (enfin paraît-il) et avec lui, quoi de mieux qu'un nouvel album d'Ash! Les Irlandais ont leurs admirateurs, et leurs détracteurs, mais force est de leur accorder un certain talent mélodique, et de songwriting. Meltdown est annoncé comme leur album le plus heavy, et à l'écoute des deux premiers extraits (Clones et Orpheus) on ne peut que se ranger à cette opinion. Ash est carrément heavy rock, mais toujours avec une forte composante mélodique (le refrain d'Orpheus, ou Out of The Blue, qui devrait être un megatube si le monde était bien fait), qui pourrait parfois gêner l'écoute, mais bon, c'est Ash, et on doit les accepter comme ils sont. Même les ballades obligatoires sont relevées (Starcrossed), c'est tout dire.

Un très bon album, sans aucun doute leur meilleur, même si la formule 15000 fois éprouvée n'est pas trop modifiée, et que la tendance du songwriter Tim Wheeler à faire rimer chaque ligne peut être parfois douteuse. Ceux qui détestent détesteront encore plus, mais ça n'a pas d'importance. Un groupe comme Ash est unique, et cela doit rester comme ça. En bien, comme en mal.

jeudi 13 mai 2004

Mclusky - The Difference Between You And Me Is That I'm Not On Fire

Les terroristes sonores de Mclusky reprennent du service! Après deux albums sans aucune concession (My Pain And Sadness Is More Sad And Painful Than Yours et Mclusky Do Dallas), The Difference Between You and Me Is That I'm Not On Fire montre une face un peu moins violente de Mclusky, plus mélodique (si si). Bon, c'est pas Coldplay, mais les morceaux semblent mieux écrits, plus contrôlés, parfois dirigés par autre chose que la force brute.

Maintenant, faut pas croire, cet album a quand même été produit par Steve Albini, donc one ne doit pas s'attendre à une collection de ballades sirupeuses. La musique de Mclusky est toujours brute, puissante, vraie, et toujours avec des paroles et des titres souvent pleins d'humour (You Should Be Ashamed Seamus, KKKitchens What Were You Thinking, That Man Will Not Hang, ...). Conclusion, toujours Mclusky, qui a réussi à affiner son son sans se sacrifier à l'autel du commercialisme honteux. Merci.

Mclusky - The Difference Between You And Me Is That I'm Not On Fire

Les terroristes sonores de Mclusky reprennent du service! Après deux albums sans aucune concession (My Pain And Sadness Is More Sad And Painful Than Yours et Mclusky Do Dallas), The Difference Between You and Me Is That I'm Not On Fire montre une face un peu moins violente de Mclusky, plus mélodique (si si). Bon, c'est pas Coldplay, mais les morceaux semblent mieux écrits, plus contrôlés, parfois dirigés par autre chose que la force brute.

Maintenant, faut pas croire, cet album a quand même été produit par Steve Albini, donc one ne doit pas s'attendre à une collection de ballades sirupeuses. La musique de Mclusky est toujours brute, puissante, vraie, et toujours avec des paroles et des titres souvent pleins d'humour (You Should Be Ashamed Seamus, KKKitchens What Were You Thinking, That Man Will Not Hang, ...). Conclusion, toujours Mclusky, qui a réussi à affiner son son sans se sacrifier à l'autel du commercialisme honteux. Merci.

mercredi 12 mai 2004

Graham Coxon - Happiness In Magazines

Déjà le cinquième album pour l'ex-guitariste de Blur, et presque autant de facettes différentes. Après les périodes lo-fi, trash-punk, acoustique, Graham sort finalement un album abouti. Non que les précédents étaient mauvais, loin de là, mais les 3 premiers étaient entièrement composés, joués et produits par Graham lui-même. Ici, il joue de quasi tous les instruments, une fois de plus, mais c'est Stephen Street (Smiths, Blur) qui s'occupe de la production. Cette fois, Graham montre un réel talent de songwriter, avec un album qui pourrait faire mourir de honte la "New Rock Revolution", d'ailleurs critiquée dans Freakin' Out, candidat au single de l'année. Chaque morceau ou presque est un highlight (la lo-fi est quand même toujours un peu présente, on se refait pas) comme Spectacular et surtout Bittersweet Bundle of Misery, qui fait immanquablement penser au single de Blur chanté par Coxon, Coffee and TV. Superbe album donc, ou Coxon prend de l'assurance dans la voix, et va même jusqu'à entreprendre sa première tournée majeure, qui pourrait peut-être passer par chez vous, fin août. La longue série de bons albums sortis par Graham ne s'arrête donc pas maintenant.

Graham Coxon - Happiness In Magazines

Déjà le cinquième album pour l'ex-guitariste de Blur, et presque autant de facettes différentes. Après les périodes lo-fi, trash-punk, acoustique, Graham sort finalement un album abouti. Non que les précédents étaient mauvais, loin de là, mais les 3 premiers étaient entièrement composés, joués et produits par Graham lui-même. Ici, il joue de quasi tous les instruments, une fois de plus, mais c'est Stephen Street (Smiths, Blur) qui s'occupe de la production. Cette fois, Graham montre un réel talent de songwriter, avec un album qui pourrait faire mourir de honte la "New Rock Revolution", d'ailleurs critiquée dans Freakin' Out, candidat au single de l'année. Chaque morceau ou presque est un highlight (la lo-fi est quand même toujours un peu présente, on se refait pas) comme Spectacular et surtout Bittersweet Bundle of Misery, qui fait immanquablement penser au single de Blur chanté par Coxon, Coffee and TV. Superbe album donc, ou Coxon prend de l'assurance dans la voix, et va même jusqu'à entreprendre sa première tournée majeure, qui pourrait peut-être passer par chez vous, fin août. La longue série de bons albums sortis par Graham ne s'arrête donc pas maintenant.

mardi 11 mai 2004

The Streets - A Grand Don't Come For Free

Deuxième album du petit prodige anglais Mike Skinner, qui, sans faire grand bruit, ni grands clips, révolutionne le hip-hop (avec son compatriote Dizzee Rascal). Et tout ça, en réussissant même à changer de style entre deux albums (vous en connaissez beaucoup vous, des rappeurs qui changent de style?). Et avec un album concept, rien que ça! L'histoire tourne autour d'un jeune anglais, Mike, qui commence par perdre plein d'argent chez le bookmaker, puis sa copine. Il la trompe en vacances typiques anglaises à Ibiza, avant de tenter de la reconquérir, rongé par les regrets.

Comme pour un bon film, je ne raconterai pas la fin de l'histoire, il faut juste savoir que la musique qui l'accompagne est de bonne qualité, et surtout très variée. La voix, et le rap de Skinner sont chargés d'émotions, passant de l'humour (et c'est parfois très drôle) à la mélancolie (Dry Your Eyes), et les beats accompagnent parfaitement ces différents sentiments.

Le fantastique single Fit But You Know It, Girls & Boys et Parklife en un, méritera une place dans les singles de l'année, mais c'est aussi le seul morceau immédiat d'un album introverti, assez personnel, plus en tout cas que le premier. Album à ne pas mettre entre toutes les mains, mais les fans lobotomisés d'Eminem devraient prêter une oreille attentive à un rappeur blanc de très haut niveau, lui.

The Streets - A Grand Don't Come For Free

Deuxième album du petit prodige anglais Mike Skinner, qui, sans faire grand bruit, ni grands clips, révolutionne le hip-hop (avec son compatriote Dizzee Rascal). Et tout ça, en réussissant même à changer de style entre deux albums (vous en connaissez beaucoup vous, des rappeurs qui changent de style?). Et avec un album concept, rien que ça! L'histoire tourne autour d'un jeune anglais, Mike, qui commence par perdre plein d'argent chez le bookmaker, puis sa copine. Il la trompe en vacances typiques anglaises à Ibiza, avant de tenter de la reconquérir, rongé par les regrets.

Comme pour un bon film, je ne raconterai pas la fin de l'histoire, il faut juste savoir que la musique qui l'accompagne est de bonne qualité, et surtout très variée. La voix, et le rap de Skinner sont chargés d'émotions, passant de l'humour (et c'est parfois très drôle) à la mélancolie (Dry Your Eyes), et les beats accompagnent parfaitement ces différents sentiments.

Le fantastique single Fit But You Know It, Girls & Boys et Parklife en un, méritera une place dans les singles de l'année, mais c'est aussi le seul morceau immédiat d'un album introverti, assez personnel, plus en tout cas que le premier. Album à ne pas mettre entre toutes les mains, mais les fans lobotomisés d'Eminem devraient prêter une oreille attentive à un rappeur blanc de très haut niveau, lui.

dimanche 9 mai 2004

Young Heart Attack - Mouthful Of Love

Ah tiens, encore des nouveaux sauveurs du rock… Comme s’il avait besoin d’être sauvé… Soit, voici un album fait par six gars de Austin, Texas, qui ont visiblement arrêté leur liste de CD préférés en 1992 maximum. AC/DC Led Zep blah blah Motörhead Guns N’ Roses blah. Tout ça chanté par un clone de Robert Plant, en pire, et co-hurlé par une mauvaise imitatrice de la chanteuse des B52s. Parfois, ça passe, comme sur l’excellent Tommy Shots, aux gros riffs bien graisseux, souvent ça rate. Bien essayé, mais on ira voir ailleurs, comme au prochain Datsuns par exemple (à suivre…).

Young Heart Attack - Mouthful Of Love

Ah tiens, encore des nouveaux sauveurs du rock… Comme s’il avait besoin d’être sauvé… Soit, voici un album fait par six gars de Austin, Texas, qui ont visiblement arrêté leur liste de CD préférés en 1992 maximum. AC/DC Led Zep blah blah Motörhead Guns N’ Roses blah. Tout ça chanté par un clone de Robert Plant, en pire, et co-hurlé par une mauvaise imitatrice de la chanteuse des B52s. Parfois, ça passe, comme sur l’excellent Tommy Shots, aux gros riffs bien graisseux, souvent ça rate. Bien essayé, mais on ira voir ailleurs, comme au prochain Datsuns par exemple (à suivre…).

jeudi 6 mai 2004

Queens of the Stone Age - Stone Age Complications

Et le deuxième, c'est celui-ci, le dernier disque de QOTSA dans son incarnation actuelle, vu que Mark Lanegan et Nick Oliveri ont tous deux quitté le navire. Cet EP comprend 6 morceaux: 3 reprises, 1 remix et deux originaux. Les reprises (Kinks, Cramps et Subhumans) sont de bonne facture, les originaux aussi (ils datent de l'époque Rated R, et auraient bien pu se retrouver sur l'album). Le remix (No One Knows, par UNKLE) est plus anecdotique. En soi, cet EP n'est pas obligatoire (contrairement au dernier album Songs for the Deaf), mais il est quand même assez intéressant, si vous n'aviez pas déjà les six morceaux sur des faces B.

Queens of the Stone Age - Stone Age Complications

Et le deuxième, c'est celui-ci, le dernier disque de QOTSA dans son incarnation actuelle, vu que Mark Lanegan et Nick Oliveri ont tous deux quitté le navire. Cet EP comprend 6 morceaux: 3 reprises, 1 remix et deux originaux. Les reprises (Kinks, Cramps et Subhumans) sont de bonne facture, les originaux aussi (ils datent de l'époque Rated R, et auraient bien pu se retrouver sur l'album). Le remix (No One Knows, par UNKLE) est plus anecdotique. En soi, cet EP n'est pas obligatoire (contrairement au dernier album Songs for the Deaf), mais il est quand même assez intéressant, si vous n'aviez pas déjà les six morceaux sur des faces B.

mercredi 5 mai 2004

Eagles of Death Metal - Peace Love Death Metal

Coïncidence amusante, Josh Homme sort deux disques le même jour. Le premier, sorti sur le label de Mike Patton, concerne son groupe de récréation, qui est apparu sur un volume des fameux Desert Sessions. Leur premier album vient de sortir, composé de Josh (pardon, Carlo Von Sexron) à la batterie, Tim Vanhamel, le Belge de Millionnaire à la guitare, et Jesse "The Devil" Hughes au chant. Autant le dire tout de suite, l'album est assez moyen. Composé en grande partie de rock n' roll vintage, de boogie, il n'arrive jamais vraiment à décoller malgré quelques morceaux sympathiques. La voix de Hughes est assez intéressante, ceci dit, et l'esemble peut être plaisant, mais on ne pourra s'empêcher de penser que cet album est un caprice de rock star qui n'aurait pas dû être rendu public.

Eagles of Death Metal - Peace Love Death Metal

Coïncidence amusante, Josh Homme sort deux disques le même jour. Le premier, sorti sur le label de Mike Patton, concerne son groupe de récréation, qui est apparu sur un volume des fameux Desert Sessions. Leur premier album vient de sortir, composé de Josh (pardon, Carlo Von Sexron) à la batterie, Tim Vanhamel, le Belge de Millionnaire à la guitare, et Jesse "The Devil" Hughes au chant. Autant le dire tout de suite, l'album est assez moyen. Composé en grande partie de rock n' roll vintage, de boogie, il n'arrive jamais vraiment à décoller malgré quelques morceaux sympathiques. La voix de Hughes est assez intéressante, ceci dit, et l'esemble peut être plaisant, mais on ne pourra s'empêcher de penser que cet album est un caprice de rock star qui n'aurait pas dû être rendu public.