mardi 22 février 2005

Bloc Party - Silent Alarm

Attention, très gros hype en vue... Détenteur du titre de "Franz Ferdinand potentiel 2005", Bloc Party sort enfin son premier album, après quelques singles et EP très prometteurs. Résultat : rien à voir avec Franz Ferdinand, évidemment. Bon, ils jouent tous deux des instruments classiques, et leurs morceaux sont plus dansants que d'habitude, mais la comparaison s'arrête là. FF possède ce côté hédoniste et arty alors que Bloc Party la joue plus discret, plus modeste, et surtout, les morceaux de BP semblent là pour durer, alors qu'on peut craindre le futur de FF.

Silent Alarm est très bon. Original mais pas désarçonnant, musicalement solide, mélodieusement puissant. Like Eating Glass, le premier morceau possède une intro parfaite, avec un delay qui n'avait plus été aussi bien utilisé depuis les jours de gloire de The Edge. Vocalement, Kele Okereke est une (anti)-star en puissance. D'abord, il esr noir, ce qui n'arrive pas très souvent sans le milieu, ensuite, sa voix est particulière et versatile sans être dérangeante. Empruntant autant au reggae qu'à Robert Smith, Kele est une bouffée d'oxygène, et ses paroles assez obliques sont tout aussi bien senties.

Helicopter, Banquet, Price of Gas méritent d'être des tubes, mais ne le seront probablement pas ; Blue Light et Positive Tension ont autant de virages mélodique qu'un morceau de Biffy Clyro, et So Here We Are commence comme la ballade que U2 ne sait visiblement plus écrire pour se terminer en festival drum n bass ; à ce propos, la section rythmique et le guitariste du groupe sont étonnamment inventifs (She's Hearing Voices), autre différence avec Franz Ferdinand, donc. Bon, on pourra dire que la fin de l'album nage en zone face B, mais un premier album est par définition imparfait (on aurait peut être préféré d'autres extraits de leurs précédents singles, comme The Marshalls Are Dead ou Little Thoughts.

Formidable album d'un groupe qui est tout aussi bon live, et qui prend déjà sa place tout en haut des meilleurs albums de 2005. Surtout, on peut le réécouter des tonnes de fois et toujours être surpris, ce qui est quand même assez rare.

lundi 21 février 2005

Bloc Party - Silent Alarm

Attention, très gros hype en vue... Détenteur du titre de "Franz Ferdinand potentiel 2005", Bloc Party sort enfin son premier album, après quelques singles et EP très prometteurs. Résultat : rien à voir avec Franz Ferdinand, évidemment. Bon, ils jouent tous deux des instruments classiques, et leurs morceaux sont plus dansants que d'habitude, mais la comparaison s'arrête là. FF possède ce côté hédoniste et arty alors que Bloc Party la joue plus discret, plus modeste, et surtout, les morceaux de BP semblent là pour durer, alors qu'on peut craindre le futur de FF.

Silent Alarm est très bon. Original mais pas désarçonnant, musicalement solide, mélodieusement puissant. Like Eating Glass, le premier morceau possède une intro parfaite, avec un delay qui n'avait plus été aussi bien utilisé depuis les jours de gloire de The Edge. Vocalement, Kele Okereke est une (anti)-star en puissance. D'abord, il esr noir, ce qui n'arrive pas très souvent sans le milieu, ensuite, sa voix est particulière et versatile sans être dérangeante. Empruntant autant au reggae qu'à Robert Smith, Kele est une bouffée d'oxygène, et ses paroles assez obliques sont tout aussi bien senties.

Helicopter, Banquet, Price of Gas méritent d'être des tubes, mais ne le seront probablement pas ; Blue Light et Positive Tension ont autant de virages mélodique qu'un morceau de Biffy Clyro, et So Here We Are commence comme la ballade que U2 ne sait visiblement plus écrire pour se terminer en festival drum n bass ; à ce propos, la section rythmique et le guitariste du groupe sont étonnamment inventifs (She's Hearing Voices), autre différence avec Franz Ferdinand, donc. Bon, on pourra dire que la fin de l'album nage en zone face B, mais un premier album est par définition imparfait (on aurait peut être préféré d'autres extraits de leurs précédents singles, comme The Marshalls Are Dead ou Little Thoughts.

Formidable album d'un groupe qui est tout aussi bon live, et qui prend déjà sa place tout en haut des meilleurs albums de 2005. Surtout, on peut le réécouter des tonnes de fois et toujours être surpris, ce qui est quand même assez rare.

Electric Six - Señor Smoke

Les trois singles successifs sortis par cette bande de dingues de Detroit (Danger! High Voltage - avec Jack White - , Gay Bar, Dance Commander) avaient installé Electric Six en tête de ce "mouvement" retro-cock-rock (oui, je viens de l'inventer) qui comprenait aussi le géronto-rock de The Darkness (prenez note, inventeurs de mouvement musicaux, cet article est encore plus fort qu'Yves Hobin du Ciné-Télé-Revue).

Alors que les nouveaux morceaux de Darkness sont aussi douteux que l'hygiène dentaire de Justin Hawkins, Electric Six arrive à fournir un second album de qualité. Maintenant, faut aimer le style crooner de Dick Valentine, les riffs AC/DC et les claviers qu'on avait cru (à tort) démolis par les Ibanez 7 cordes, mais musicalement, ces 5 (pas 6) gars savent ce qu'ils font.

L'album est fun, rapide, et agréable, à un tel point qu'on ne se rend pas tout de suite compte que l'album ne comporte en fait qu'un seul morceau. Rock and Roll Evacuation, Devil Nights, Bite Me, Future Boys jouent encore la carte ironique (ou pas), jusqu'aux paroles "politiques" ("Mr President I don't like you / Cos you don't know how to rock"), et vaguement sexuelles ("She don't / she don't / she don't need no / Vibrator!"). Et quand on commence à se rendre compte que le tout n'est pas fort varié, E6 nous envoie un uppercut proto-new wave-metal avec une remarquable reprise de Radio Ga Ga, dont Freddie Mercury aurait probablement apprécié l'intention.

Tout à fait dispensable, mais un peu comme l'éponyme de Darkness ou le premier album d'Andrew WK, un plaisir coupable entre un Elliott Smith et le nouveau Mercury Rev...

dimanche 20 février 2005

Electric Six - Señor Smoke

Les trois singles successifs sortis par cette bande de dingues de Detroit (Danger! High Voltage - avec Jack White - , Gay Bar, Dance Commander) avaient installé Electric Six en tête de ce "mouvement" retro-cock-rock (oui, je viens de l'inventer) qui comprenait aussi le géronto-rock de The Darkness (prenez note, inventeurs de mouvement musicaux, cet article est encore plus fort qu'Yves Hobin du Ciné-Télé-Revue).

Alors que les nouveaux morceaux de Darkness sont aussi douteux que l'hygiène dentaire de Justin Hawkins, Electric Six arrive à fournir un second album de qualité. Maintenant, faut aimer le style crooner de Dick Valentine, les riffs AC/DC et les claviers qu'on avait cru (à tort) démolis par les Ibanez 7 cordes, mais musicalement, ces 5 (pas 6) gars savent ce qu'ils font.

L'album est fun, rapide, et agréable, à un tel point qu'on ne se rend pas tout de suite compte que l'album ne comporte en fait qu'un seul morceau. Rock and Roll Evacuation, Devil Nights, Bite Me, Future Boys jouent encore la carte ironique (ou pas), jusqu'aux paroles "politiques" ("Mr President I don't like you / Cos you don't know how to rock"), et vaguement sexuelles ("She don't / she don't / she don't need no / Vibrator!"). Et quand on commence à se rendre compte que le tout n'est pas fort varié, E6 nous envoie un uppercut proto-new wave-metal avec une remarquable reprise de Radio Ga Ga, dont Freddie Mercury aurait probablement apprécié l'intention.

Tout à fait dispensable, mais un peu comme l'éponyme de Darkness ou le premier album d'Andrew WK, un plaisir coupable entre un Elliott Smith et le nouveau Mercury Rev...

General Patton and The X-Ecutioners

Peut-on vraiment parler de retour quand on parle de Mike Patton? L'homme aux 10 000 projets, de qualité variable mais toujours originale, est actuellement membre de Fantômas (nouvel album le 21 mars) de Tomahawk, peut-être encore de Maldoror et participe à des projets avec Kaada, Rahzel et maintenant avec le trio de DJ X-Ecutioners, sans oublier la gestion de son label au nom amusant Ipecac (Desert Sessions, Mondo Generator, The Locust.

Ce projet est encore plus original qu'il n'y paraît : Patton a donné libre accès à sa collection légendaire de vinyls, et a ensuite ajouté sa voix (et divers effets vocaux à la Patton) sur les instrumentaux, avant de mixer le tout sur son ordinateur. Le tout sonne plus organique qu'il n'y paraît, on jurerait entendre un vrai groupe à certains moments. Le thème de l'album est vaguement militaire, on retrouve des titres assez ironique (General P. Counterintelligence: Target=37:47:36n, 122:33:17w ou Throat And Phonograph Fire Support Coordination Measures (Tpfscm)) et parfois des paroles et thèmes musicaux qui s'en sont inspirés. Par définition, tout ça est un peu fourre-tout, mais des vrais morceaux s'en dégagent, comme Roc Raida, ou L.O.L (Loser On Line), cotoyant des instrumentaux où les samples de disques de de la voix de Mike Patton sont virtuellement impossible à différencier. On peut juste parfois regretter que des vraies mélodies ont été déconstruites pour sonner plus expérimental, ce qui n'est pas toujours une bonne idée, selon moi.

Le tout est donc destiné aux fans de Patton, ou aux DJ, qui apprendront certainement que leur maîtrise technique est assez loin des maîtres de genre, tant les X-Men sont souvent ébouriffants. Maintenant, l'appel général d'un tel album est plus restreint, mais c'est un album Ipecac, de tout façon.

samedi 19 février 2005

General Patton and The X-Ecutioners

Peut-on vraiment parler de retour quand on parle de Mike Patton? L'homme aux 10 000 projets, de qualité variable mais toujours originale, est actuellement membre de Fantômas (nouvel album le 21 mars) de Tomahawk, peut-être encore de Maldoror et participe à des projets avec Kaada, Rahzel et maintenant avec le trio de DJ X-Ecutioners, sans oublier la gestion de son label au nom amusant Ipecac (Desert Sessions, Mondo Generator, The Locust.

Ce projet est encore plus original qu'il n'y paraît : Patton a donné libre accès à sa collection légendaire de vinyls, et a ensuite ajouté sa voix (et divers effets vocaux à la Patton) sur les instrumentaux, avant de mixer le tout sur son ordinateur. Le tout sonne plus organique qu'il n'y paraît, on jurerait entendre un vrai groupe à certains moments. Le thème de l'album est vaguement militaire, on retrouve des titres assez ironique (General P. Counterintelligence: Target=37:47:36n, 122:33:17w ou Throat And Phonograph Fire Support Coordination Measures (Tpfscm)) et parfois des paroles et thèmes musicaux qui s'en sont inspirés. Par définition, tout ça est un peu fourre-tout, mais des vrais morceaux s'en dégagent, comme Roc Raida, ou L.O.L (Loser On Line), cotoyant des instrumentaux où les samples de disques de de la voix de Mike Patton sont virtuellement impossible à différencier. On peut juste parfois regretter que des vraies mélodies ont été déconstruites pour sonner plus expérimental, ce qui n'est pas toujours une bonne idée, selon moi.

Le tout est donc destiné aux fans de Patton, ou aux DJ, qui apprendront certainement que leur maîtrise technique est assez loin des maîtres de genre, tant les X-Men sont souvent ébouriffants. Maintenant, l'appel général d'un tel album est plus restreint, mais c'est un album Ipecac, de tout façon.

John Frusciante - Curtains

Les six travaux de John Frusciante arrivent à leur fin, avec la sortie de Curtains, sixième disque sorti en six mois par le guitariste des Red Hot Chili Peppers. Et une fois de plus, cet album pose une grande question : quand va-t-il se décider à les plaquer? Curtains marque une nouvelle orientation, cette fois plus acoustique. Le flot de créativité de Frusciante fait que certains morceaux se sont pas vraiment indispensables, ceci dit, on retrouve quelques perles, comme The Past Recedes, ou Anne et son solo psychédélique à tomber.

C'est aussi l'album solo de Frusciante qui incorpore le plus les idées mélodiques retrouvées chez les Red Hot (pas difficile de voir qui a écrit Scar Tissue, ou Road Trippin'), et où il assume de plus en plus sa voix (qui fait parfois penser à Ozzy Osbourne, aussi bizarre que ça puisse paraître).

Maintenant, si Frusciante avait sorti un double album avec les meilleurs morceaux de ces 6 albums, ça aurait été encore autre chose. Très bel effort, ceci dit, tant en qualité qu'en quantité.

vendredi 18 février 2005

John Frusciante - Curtains

Les six travaux de John Frusciante arrivent à leur fin, avec la sortie de Curtains, sixième disque sorti en six mois par le guitariste des Red Hot Chili Peppers. Et une fois de plus, cet album pose une grande question : quand va-t-il se décider à les plaquer? Curtains marque une nouvelle orientation, cette fois plus acoustique. Le flot de créativité de Frusciante fait que certains morceaux se sont pas vraiment indispensables, ceci dit, on retrouve quelques perles, comme The Past Recedes, ou Anne et son solo psychédélique à tomber.

C'est aussi l'album solo de Frusciante qui incorpore le plus les idées mélodiques retrouvées chez les Red Hot (pas difficile de voir qui a écrit Scar Tissue, ou Road Trippin'), et où il assume de plus en plus sa voix (qui fait parfois penser à Ozzy Osbourne, aussi bizarre que ça puisse paraître).

Maintenant, si Frusciante avait sorti un double album avec les meilleurs morceaux de ces 6 albums, ça aurait été encore autre chose. Très bel effort, ceci dit, tant en qualité qu'en quantité.

The Others - The Others

The Others. Rien à voir, à première vue avec le film d’Amenabar, il faut plutôt le lire comme synonyme d’outsiders. Parce que comparé à ces joyeux drilles londoniens, les Libertines feraient presque groupe bourgeois. On passera le background très working class des membres du groupe (allez, juste une anecdote, la mère du chanteur Dominic Masters dealait du crack, et en parlant de crack, le Man Who Would Be King des Libertines est justement ce Dominic Masters) pour se concentrer sur la musique, qui est… tout aussi working class.

Ce qui n’est évidemment pas un reproche, vu que The Others suit la lignée tracée par The Clash ou encore Oasis, tous deux à leurs débuts. Le premier morceau donne le ton : I don’t wanna be a lackey in a job / That doesn’t pay, délivré avec la hargne d’un nouveau Johnny Rotten, sur un accompagnement très garage, au sens propre. Les musiciens ne sont définitivement pas maîtres de leurs instruments, mais quand on fait preuve d’une telle volonté, on s’en fout. Les paroles suivent le même schéma, rien n’est très recherché, mais avec This Is For The Poor, Dominic Masters signe un manifeste.

On retrouve d’autres influences anglaises évidentes (parfois plus Clash que ça Levi’s l’achète), mais parfois aussi américaines (le bassiste rêve encore de Kim Deal sur In The Background), mais en somme The Others (groupe et album) est éminemment anglais, comme le prouve un morceau à la gloire du club de foot working class Queen’s Park Rangers (aussi le club de Pete Doherty, bien tiens).

L’inconvénient, c’est que ce schéma est assez réduit. L’album sera un vrai manifeste, une leçon de vie pour pas mal de monde, qui se retrouvera dans la vie de Masters, comme d’autres dans celle du duo Doherty/Barât, mais au-delà de ce cercle restreint, rien dans cet album n’a pas été fait avant, et sans doute mieux. Mais les musiciens qui croient vraiment en ce qu’ils font, qui le font avec leurs couilles sont tellement rares qu’il est impossible de ne pas saluer The Others.

jeudi 17 février 2005

The Others - The Others

The Others. Rien à voir, à première vue avec le film d’Amenabar, il faut plutôt le lire comme synonyme d’outsiders. Parce que comparé à ces joyeux drilles londoniens, les Libertines feraient presque groupe bourgeois. On passera le background très working class des membres du groupe (allez, juste une anecdote, la mère du chanteur Dominic Masters dealait du crack, et en parlant de crack, le Man Who Would Be King des Libertines est justement ce Dominic Masters) pour se concentrer sur la musique, qui est… tout aussi working class.

Ce qui n’est évidemment pas un reproche, vu que The Others suit la lignée tracée par The Clash ou encore Oasis, tous deux à leurs débuts. Le premier morceau donne le ton : I don’t wanna be a lackey in a job / That doesn’t pay, délivré avec la hargne d’un nouveau Johnny Rotten, sur un accompagnement très garage, au sens propre. Les musiciens ne sont définitivement pas maîtres de leurs instruments, mais quand on fait preuve d’une telle volonté, on s’en fout. Les paroles suivent le même schéma, rien n’est très recherché, mais avec This Is For The Poor, Dominic Masters signe un manifeste.

On retrouve d’autres influences anglaises évidentes (parfois plus Clash que ça Levi’s l’achète), mais parfois aussi américaines (le bassiste rêve encore de Kim Deal sur In The Background), mais en somme The Others (groupe et album) est éminemment anglais, comme le prouve un morceau à la gloire du club de foot working class Queen’s Park Rangers (aussi le club de Pete Doherty, bien tiens).

L’inconvénient, c’est que ce schéma est assez réduit. L’album sera un vrai manifeste, une leçon de vie pour pas mal de monde, qui se retrouvera dans la vie de Masters, comme d’autres dans celle du duo Doherty/Barât, mais au-delà de ce cercle restreint, rien dans cet album n’a pas été fait avant, et sans doute mieux. Mais les musiciens qui croient vraiment en ce qu’ils font, qui le font avec leurs couilles sont tellement rares qu’il est impossible de ne pas saluer The Others.

samedi 12 février 2005

Chemical Brothers - Push The Button

Les Chemical Brothers, on ne les attendait plus vraiment. Leur quatrième album (Come With Us, 2002) était leur moins bon, et le best of qui le suivit ne laissait rien augurer de bon. Et bien, force est de constater que les faux frères ont encore plus d’un tour dans leur sac, avec un album de très bonne facture, qui n’arrive peut-être pas au niveau de leurs meilleurs moments, mais qui réussit certainement à leur rendre un nom, surtout à une époque où leurs ex-concurrents, The Prodigy et Fatboy Slim se sont bien plantés avec leurs récentes sorties.

On connaît le single Galvanize, qui allie le big beat classique du duo avec des influences orientales, le tout rappé pas Q-Tip avec sa classe habituelle. Les morceaux « chantés » ont la part belle en ce début d’album : The Boxer est une autre de leurs morceaux mancuniens, avec de nouveau Tim Burgess, alors que l’excellent Believe est assuré par Kele Okereke, leader des formidables Bloc Party. Ensuite, l’album devient plus laid-back, avec des morceaux vaguement ambient psychédélique à la manière de ce que les Brothers nous ont habitués, via leurs collaborations avec Beth Orton, par exemple. Come Inside, par contre, est porté par une slap bass qui semble sortie des gesticulations de Flea, et Left Right est un étonnant pamphlet politique hip hop.

On retrouve quand même un ou deux fillers (les guitares inversées de Marvo Ging), avent que l’album se termine sur l’étonnant Surface To Air, qui semble s’inspirer très fort du riff de Hard To Explain (The Strokes) mais qui est un autre long morceau psyché-épique typique du groupe.

Rien de révolutionnaire donc, mais à une époque ou tous les groupes légendaires de musique électronique contemporaine ont soit splitté (Orbital) soit déçu (Prodigy) ou tombé on ne sait où (Underworld), Push The Button est rassurant.

vendredi 11 février 2005

Chemical Brothers - Push The Button

Les Chemical Brothers, on ne les attendait plus vraiment. Leur quatrième album (Come With Us, 2002) était leur moins bon, et le best of qui le suivit ne laissait rien augurer de bon. Et bien, force est de constater que les faux frères ont encore plus d’un tour dans leur sac, avec un album de très bonne facture, qui n’arrive peut-être pas au niveau de leurs meilleurs moments, mais qui réussit certainement à leur rendre un nom, surtout à une époque où leurs ex-concurrents, The Prodigy et Fatboy Slim se sont bien plantés avec leurs récentes sorties.

On connaît le single Galvanize, qui allie le big beat classique du duo avec des influences orientales, le tout rappé pas Q-Tip avec sa classe habituelle. Les morceaux « chantés » ont la part belle en ce début d’album : The Boxer est une autre de leurs morceaux mancuniens, avec de nouveau Tim Burgess, alors que l’excellent Believe est assuré par Kele Okereke, leader des formidables Bloc Party. Ensuite, l’album devient plus laid-back, avec des morceaux vaguement ambient psychédélique à la manière de ce que les Brothers nous ont habitués, via leurs collaborations avec Beth Orton, par exemple. Come Inside, par contre, est porté par une slap bass qui semble sortie des gesticulations de Flea, et Left Right est un étonnant pamphlet politique hip hop.

On retrouve quand même un ou deux fillers (les guitares inversées de Marvo Ging), avent que l’album se termine sur l’étonnant Surface To Air, qui semble s’inspirer très fort du riff de Hard To Explain (The Strokes) mais qui est un autre long morceau psyché-épique typique du groupe.

Rien de révolutionnaire donc, mais à une époque ou tous les groupes légendaires de musique électronique contemporaine ont soit splitté (Orbital) soit déçu (Prodigy) ou tombé on ne sait où (Underworld), Push The Button est rassurant.

mardi 8 février 2005

Feeder - Pushing The Senses

Keane est trop gentil pour vous, et Lostprophets trop hard? Tant pis pour vous, mais voilà votre groupe préféré. Chansons pré-formatées, musiciens compétents mais sans âme, compositions stéréotypiques, tout est là, même les touches d'électro probablement ajoutées pour faire semblant d'évoluer. Tous les morceaux se ressemblent (ou presque) avec un tempo mi-lent, parfois un peu plus rock (Pushing The Senses). Heureusement, il n'y a que 10 morceaux, et l'ennui extraodinaire qui se dégage de cet album se finit assez vite. Et dire que leur batteur s'est suicidé...

1/10 (pour le dernier morceau, un peu plus intéressant).

lundi 7 février 2005

Feeder - Pushing The Senses

Keane est trop gentil pour vous, et Lostprophets trop hard? Tant pis pour vous, mais voilà votre groupe préféré. Chansons pré-formatées, musiciens compétents mais sans âme, compositions stéréotypiques, tout est là, même les touches d'électro probablement ajoutées pour faire semblant d'évoluer. Tous les morceaux se ressemblent (ou presque) avec un tempo mi-lent, parfois un peu plus rock (Pushing The Senses). Heureusement, il n'y a que 10 morceaux, et l'ennui extraodinaire qui se dégage de cet album se finit assez vite. Et dire que leur batteur s'est suicidé...

1/10 (pour le dernier morceau, un peu plus intéressant).

...And You Will know Us By The Trail of Dead - Worlds Apart

Attention, controverse en vue. Les très furieux Texans d'...AYWKUBTTOD, auteurs de trois albums incendiaires et absolument remarquables (un album-titre, Madonna et Source Tags and Codes) reviennent au premier plan avec cet album, Worlds Apart, qui ne ressemble quasi à rien de ce que le groupe à fait auparavant. Alors, Kid A, ou plantage total. Eh bien, je ne suis pas très optimiste... Ca commence bien, ceci dit. L'intro, suivi de Will You Smile Again For Me, même si un peu trop emo, est de bonne facture, mais la suite... Pompeux, prétentieux, limite auto-parodique, il est très difficile de comprendre pourquoi le groupe à décidé de le faire. Un morceau jazz/musichall, un autre de musique progressive russe, des tonnes de pistes vocales superposées, et un single étonnamment pop (aux paroles accidentellement auto-parodiques). Le tout fait penser, au mieux, à Queen, au pire, aux plus mauvais groupes de prog rock. Le tout se finit très bizarrement, et malgré quelques bons moments (Caterwaul), on ne demande qu'une seule chose : le retour d'un groupe exceptionnel, et l'espoir que Worlds Apart ne soit qu'un incident de parcours.

dimanche 6 février 2005

...And You Will know Us By The Trail of Dead - Worlds Apart

Attention, controverse en vue. Les très furieux Texans d'...AYWKUBTTOD, auteurs de trois albums incendiaires et absolument remarquables (un album-titre, Madonna et Source Tags and Codes) reviennent au premier plan avec cet album, Worlds Apart, qui ne ressemble quasi à rien de ce que le groupe à fait auparavant. Alors, Kid A, ou plantage total. Eh bien, je ne suis pas très optimiste... Ca commence bien, ceci dit. L'intro, suivi de Will You Smile Again For Me, même si un peu trop emo, est de bonne facture, mais la suite... Pompeux, prétentieux, limite auto-parodique, il est très difficile de comprendre pourquoi le groupe à décidé de le faire. Un morceau jazz/musichall, un autre de musique progressive russe, des tonnes de pistes vocales superposées, et un single étonnamment pop (aux paroles accidentellement auto-parodiques). Le tout fait penser, au mieux, à Queen, au pire, aux plus mauvais groupes de prog rock. Le tout se finit très bizarrement, et malgré quelques bons moments (Caterwaul), on ne demande qu'une seule chose : le retour d'un groupe exceptionnel, et l'espoir que Worlds Apart ne soit qu'un incident de parcours.