vendredi 1 avril 2005

Daft Punk - Human After All

Encore un petit voyage dans le temps, cette fois, en 1997. Cette année-là, Daft Punk fit connaître la fameuse French Touch, à partir d’un très bon album (Homework) et d’un single qui révolutionna pas mal de choses dans le milieu (Da Funk, qui n’a pas pris une ride). 5 ans après, Discovery (ou Verydisco ?) s’inspire, pêle-mêle, de Prince, Gary Numan, ELO pour un album remarquable, même si peu modeste et parfois excessif (le solo à la Steve Vai d’Aerodynamic, par exemple).
Il y a environ trois mois, Human After All trouvait son chemin sur certains endroits exclusifs d’Internet, avant de se répandre comme traînée de poudre. Consensus général ? C’est un faux. Il est impossible que Daft Punk fasse un album si mauvais, si répétitif, si peu inspiré. Et puis, la « vraie » version apparut. Réaction ? Eh merde.C’était vraiment Human After All. Fatigant, répétitif à outrance (ok, c’est de l’acid, et alors ?), entendu et réentendu (voix vocodées ? oui. Fausse guitare et vrais synthés ? bien sûr. Répétition en boucle du refrain, avec un faux-vrai accent français ? soupir…).
On peut toujours chercher une explication dans sa production, plus rigide et moins flashy que Discovery, les 15 jours d’enregistrement, la signification derrière le titre, mais les riffs horribles de Robot Rock, et la platitude d’une bonne moitié des morceaux sont hélas inexcusables. On sauvera peut-être Brainwasher, avec intro vaguement inspirée de Black Sabbath (Iron Man) et l’auto-ironique (on l’espère) Technologic.
Sinon, Human After All est une énorme déception, et quand on voit ce que Richard D James (Aphex Twin) arrive à faire avec son projet Analord…

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