2009, l'année de la production pourrie. Les crimes contre l'humanité commis par Rick Rubin et Metallica (victimes consentantes et confirmées en interview) ont fait beaucoup parler d'eux dans le mauvais sens, alors que les très lo-fi No Age et Times New Viking se retrouvent dans toutes les listes indie de fin d'année. Avec quelques semaines/mois de retard, je m'attaque donc à Times New Viking qui allient mélodies assez catchy à un mur sonore totalement radio-unfriendly.
Le shoegaze, Jesus & Mary Chain, My Bloody Valentine, Raveonettes, Vivian Girls (bientôt sur MB) c'est bien, mais parfois, point trop n'en faut. Ici, ce n'est même plus de la lo-fi, mais de la no-fi. Tout a été fait pour pourrir l'enregistrement le plus possible, surtout sur les voix, souvent ultradéformées au point d'être totalement incompréhensibles. Ce n'est pas mauvais pour autant : un groupe sans concession mérite le respect, surtout quand, finalement, les morceaux sont bien foutus, mélodies classiques dans une esthétique grungy à mort. TNV connaît les limites de son oeuvre, et un seul morceau dépasse les trois minutes, tandis que dix autres ne font pas plus de deux minutes. Grâce à cela, Rip It Off le bien nommé reste appréciable, mais Times New Viking devra faire attention, et commencer un jour à regarder autre chose que leur propre nombril, pour être poli.
Rip It Off reste intéressant, mais assez loin de la dithyrambe pitchforkiste de cette fin 2009. Mais on a entendu bien pire aussi.
Le shoegaze, Jesus & Mary Chain, My Bloody Valentine, Raveonettes, Vivian Girls (bientôt sur MB) c'est bien, mais parfois, point trop n'en faut. Ici, ce n'est même plus de la lo-fi, mais de la no-fi. Tout a été fait pour pourrir l'enregistrement le plus possible, surtout sur les voix, souvent ultradéformées au point d'être totalement incompréhensibles. Ce n'est pas mauvais pour autant : un groupe sans concession mérite le respect, surtout quand, finalement, les morceaux sont bien foutus, mélodies classiques dans une esthétique grungy à mort. TNV connaît les limites de son oeuvre, et un seul morceau dépasse les trois minutes, tandis que dix autres ne font pas plus de deux minutes. Grâce à cela, Rip It Off le bien nommé reste appréciable, mais Times New Viking devra faire attention, et commencer un jour à regarder autre chose que leur propre nombril, pour être poli.
Rip It Off reste intéressant, mais assez loin de la dithyrambe pitchforkiste de cette fin 2009. Mais on a entendu bien pire aussi.
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