Comme prévu, voici un coup d'oeil sur l'album des Vivian Girls, potes de la sensation hardcore de l'année (passée) Fucked Up, et qui partage avec Times New Roman un goût prononcé pour la production, disons, minimale. Les filles reprennent un songwriting directement emprunté des années 50-60 (des girl groups à la Ronettes) avec paroles simples et mélodies répétées, et enfouissent tout cela dans un bon gros bordel, mi-shoegaze mi grunge bruyant et bruitiste, sans aucune gêne ni honte.
Le défaut potentiel de l'album tient en cette formule, nécessairement limitée. Mais c'était évidemment prévu : les morceaux ne dépassent souvent pas les deux minutes et l'album tient en une demi-heure (j'ai l'impression de réécrire l'article précédent), ce qui empêche une trop gros sentiment de déjà entendu. Reste que ce mélange de Pixies (basse ronflante), Raveonettes (popnoise) et Mudhoney (garage) est très efficace, et doit être totalement dévastateur en concert. Mais je persiste à croire que trop de lo-fi tue la lo-fi. Vivian Girls est à écouter pour ceux qui ont été bien déçus de 2008.
Le défaut potentiel de l'album tient en cette formule, nécessairement limitée. Mais c'était évidemment prévu : les morceaux ne dépassent souvent pas les deux minutes et l'album tient en une demi-heure (j'ai l'impression de réécrire l'article précédent), ce qui empêche une trop gros sentiment de déjà entendu. Reste que ce mélange de Pixies (basse ronflante), Raveonettes (popnoise) et Mudhoney (garage) est très efficace, et doit être totalement dévastateur en concert. Mais je persiste à croire que trop de lo-fi tue la lo-fi. Vivian Girls est à écouter pour ceux qui ont été bien déçus de 2008.
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