Quel terrible destin que celui de Justin Hawkins. Il y a à peine cinq ans, son groupe The Darkness vendait des camions de Permission To Land, et headlinaient les plus gros festivals anglais, grâce à leur retrometal invraisemblablement ironique, un sens du show inouï, et surtout, des morceaux quand même vraiment bons. Forcément, ça ne pouvait pas durer : l'album n°2, pourtant pas si mauvais, floppe, Justin rentre en désintox, se fait virer (le reste du groupe formant le bien moyen Stone Gods) et rate sa qualification pour représenter le Royaume-Uni à l'Eurovision. Oui, ça fait mal.
Quelques années plus tard, il semble que Justin s'est remis de ses émotions, et, en attendant un gros chèque pour reformer Darkness, refait plus ou moins la même chose avec Hot Leg. Formule : on prend les morceaux de Darkness en ajoutant encore plus de kitsch, d'acrobaties vocales, de synthés (qui ressemblent à des guitares) pas possibles et de solos de guitare (qui ressemblent à des synthés) forcément interminables. C'est toujours aussi con, mais nettement moins bon (ouais, je me mets au niveau) : Chickens parle effectivement de poulets, mais est bien loin d'un Get Your Hands Of My Woman. En fait, c'est une sorte de Darkness light, 5 ans trop tard et donc, même pas marrant : "oh the eighties / it was the gayties / it was the straighties". Sans rire. Simplement médiocre, l'album pose une question embarrassante : mais qui a vraiment écrit Permission To Land?
Quelques années plus tard, il semble que Justin s'est remis de ses émotions, et, en attendant un gros chèque pour reformer Darkness, refait plus ou moins la même chose avec Hot Leg. Formule : on prend les morceaux de Darkness en ajoutant encore plus de kitsch, d'acrobaties vocales, de synthés (qui ressemblent à des guitares) pas possibles et de solos de guitare (qui ressemblent à des synthés) forcément interminables. C'est toujours aussi con, mais nettement moins bon (ouais, je me mets au niveau) : Chickens parle effectivement de poulets, mais est bien loin d'un Get Your Hands Of My Woman. En fait, c'est une sorte de Darkness light, 5 ans trop tard et donc, même pas marrant : "oh the eighties / it was the gayties / it was the straighties". Sans rire. Simplement médiocre, l'album pose une question embarrassante : mais qui a vraiment écrit Permission To Land?
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