Death From Above 1979 fut aussi éphémère que percutant. Un bassiste et un batteur qui chante, il ne fallait pas plus pour créer un combo brûlant, et un album ovni remarqué. Le duo s'est séparé bien vite. Jesse F Keller (basse) a embrassé la musique electronique en tant que MSTRKRFT, et c'est maintenant son compère qui se lance dans l'aventure solo. Car même si on évoque un groupe (The Mountains), sur disque, c'est bien Grainger tout seul. Et il se débrouille très bien.
Love Can Be So Mean donne le ton. de DFA79, on conserve la puissance sonore et l'intensité, et on y ajoute un réel sens mélodique et du songwriting plus classique. Le morceau sonne comme une version hard des Strokes, avec une basse terrible et une voix peut-être pas assurée, mais authentique. Who Do We Care For ajoute un refrain à tomber par terre, et on se dit qu'on a entre les mains une des surprises de 2008. Grainger assure, a vite fait ses preuves et peut se permettre d'innvoer un peu, avec une batterie éclatante (c'est quand même son boulot), tantôt stoner, tantôt carrément dance. Les morceaux sont grands, amples et évoquent peut-être plus les grandes salles que les clubs poussièreux chers à DFA79, mais attention : on n'est pas chez les Killers non plus.
Ce qui n'empêche pas Grainger de truffer son album de minihits indie potentiels, comme I Hate My Friends ou American Names. Sans réfuter ses débuts bruitistes sur un Niagara dévastateur. Histoire de brouiller encore plus les pistes, Grainger termine avec le très shoegaze Meet New Friends et un morceau plus dansant, sous son alias The Rhythm Method.
Comme tous les débuts, SG&TM n'est pas parfait : ce que Grainger fait très bien, il a parfois tendance à le recopier, et il veut parfois trop se disperser. Mais il arrive sans aucun problème à amplifier ce que faisait Death From Above 1979 et à se présenter comme un artiste sur lequel il faudra compter dans le futur.
Love Can Be So Mean donne le ton. de DFA79, on conserve la puissance sonore et l'intensité, et on y ajoute un réel sens mélodique et du songwriting plus classique. Le morceau sonne comme une version hard des Strokes, avec une basse terrible et une voix peut-être pas assurée, mais authentique. Who Do We Care For ajoute un refrain à tomber par terre, et on se dit qu'on a entre les mains une des surprises de 2008. Grainger assure, a vite fait ses preuves et peut se permettre d'innvoer un peu, avec une batterie éclatante (c'est quand même son boulot), tantôt stoner, tantôt carrément dance. Les morceaux sont grands, amples et évoquent peut-être plus les grandes salles que les clubs poussièreux chers à DFA79, mais attention : on n'est pas chez les Killers non plus.
Ce qui n'empêche pas Grainger de truffer son album de minihits indie potentiels, comme I Hate My Friends ou American Names. Sans réfuter ses débuts bruitistes sur un Niagara dévastateur. Histoire de brouiller encore plus les pistes, Grainger termine avec le très shoegaze Meet New Friends et un morceau plus dansant, sous son alias The Rhythm Method.
Comme tous les débuts, SG&TM n'est pas parfait : ce que Grainger fait très bien, il a parfois tendance à le recopier, et il veut parfois trop se disperser. Mais il arrive sans aucun problème à amplifier ce que faisait Death From Above 1979 et à se présenter comme un artiste sur lequel il faudra compter dans le futur.
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