Vous savez ce que j'aime? Le risque et l'incertitude. Écouter un album dont j'attends beaucoup, pour me rendre compte après un petit temps que mes attentes sont satisfaites, voire dépassées. Ce qui arrive assez peu souvent, il faut le reconnaître. Mais en ce qui concerne Andy "Falco" Falkous, c'est régulier. Mclusky était incapable de se planter, et quand le groupe s'est séparé et que Falco a créé Future of the Left, le risque était grand. Curses fut un fantastique album. Ensuite venait le moment du second, avec le danger classique du "sophomore slump". Une fois de plus, Falco a défié toute attente, avec un album excellent, alliant les compositions plus poppy (enfin, tout est très relatif) de FOTL avec l'attitude que Mclusky a toujours eu.
L'album commence avec quelques secondes de calme, mais l'assaut sonique n'allait pas tarder à commencer, avec la guitare brute de Falco, la basse vrombissante de Kelson Mathias (ex-Jarcrew, tant qu'on est dans le namedropping) alliée à la rythmique puissante de Jack Egglestone (ex Mclusky aussi). FOTL a ajouté une utilisation régulière du tellement peu punk clavier, mais il s'insère cette fois mieux dans les compos, comme si le groupe avait appris à l'intégrer entièrement. On est alors partis pour trente-trois minutes intenses, puissantes mais toujours précises : Falco a toujours insisté sur l'écriture de vraies chansons, comme en témoigne un des autres points forts du groupe, les paroles ironiques/amusantes/franchement barrées. Throwing Bricks At Trains raconte exactement ce que le titre annonce, un raid de deux types qui voudraient commencer une révolution. En lançant des pierres du haut d'un pont.
Ce que FOTL a de plus que Mclusky, c'est une étonnante recherche mélodique, qui pourrait un jour, dans un univers parallèle, leur valoir un hit. I Am Civil Service est le morceau qui s'y rapproche le plus, avec un refrain très catchy, mais avec des paroles comme "If I eat what I fuck, and I fuck what I eat, am I worthy?", c'est pas encore pour tout de suite. Juste après, Land Of My Formers est assez dingue, avec la voix de Falco s'élevant dans un nuage de bruit.
La seconde moitié de l'album est peut-être un chouïa en retrait, mais l'attaque personnelle contre les tenanciers des salles de concerts Barfly (That Damned Fly) est hilarante. Le dernier morceau (le seul dépassant les quatre minutes) est un monument à lui tout seul, synthétisant le groupe, avec paroles grinçantes ("Morgan Freeman would roll in his grave") et dynamique quiet/loud schizo.
C'est donc une confirmation impressionnante : Future of the Left est un groupe en tant que tel, et n'a déjà plus vraiment besoin des incessantes comparaisons avec le passé glorieux des différentes membres. Mais ce qui est encore plus rassurant, c'est que même si FOTL devait exploser, on sait que Falco reviendra, encore meilleur. Et ça, c'est un sentiment inestimable.
L'album commence avec quelques secondes de calme, mais l'assaut sonique n'allait pas tarder à commencer, avec la guitare brute de Falco, la basse vrombissante de Kelson Mathias (ex-Jarcrew, tant qu'on est dans le namedropping) alliée à la rythmique puissante de Jack Egglestone (ex Mclusky aussi). FOTL a ajouté une utilisation régulière du tellement peu punk clavier, mais il s'insère cette fois mieux dans les compos, comme si le groupe avait appris à l'intégrer entièrement. On est alors partis pour trente-trois minutes intenses, puissantes mais toujours précises : Falco a toujours insisté sur l'écriture de vraies chansons, comme en témoigne un des autres points forts du groupe, les paroles ironiques/amusantes/franchement barrées. Throwing Bricks At Trains raconte exactement ce que le titre annonce, un raid de deux types qui voudraient commencer une révolution. En lançant des pierres du haut d'un pont.
Ce que FOTL a de plus que Mclusky, c'est une étonnante recherche mélodique, qui pourrait un jour, dans un univers parallèle, leur valoir un hit. I Am Civil Service est le morceau qui s'y rapproche le plus, avec un refrain très catchy, mais avec des paroles comme "If I eat what I fuck, and I fuck what I eat, am I worthy?", c'est pas encore pour tout de suite. Juste après, Land Of My Formers est assez dingue, avec la voix de Falco s'élevant dans un nuage de bruit.
La seconde moitié de l'album est peut-être un chouïa en retrait, mais l'attaque personnelle contre les tenanciers des salles de concerts Barfly (That Damned Fly) est hilarante. Le dernier morceau (le seul dépassant les quatre minutes) est un monument à lui tout seul, synthétisant le groupe, avec paroles grinçantes ("Morgan Freeman would roll in his grave") et dynamique quiet/loud schizo.
C'est donc une confirmation impressionnante : Future of the Left est un groupe en tant que tel, et n'a déjà plus vraiment besoin des incessantes comparaisons avec le passé glorieux des différentes membres. Mais ce qui est encore plus rassurant, c'est que même si FOTL devait exploser, on sait que Falco reviendra, encore meilleur. Et ça, c'est un sentiment inestimable.
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