Malgré le succès de leur tournée de reformation, Rage Against The Machine ne semble pas pressé de remettre ça, et encore moins d'enregistrer un nouvel album. Ce qui n'est sans doute pas un mal. Les deux membres "principaux" de Rage peuvent se concentrer sur leurs autres projets : One Day As A Lion pour Zack de la Rocha; The Nightwatchman & Street Sweeper Social Club pour Tom Morello. Nightwatchman n'ayant pas vraiment provoqué l'hystérie collective, Morello revient à quelque chose d'un peu plus classique : un groupe de funk/metal avec un rappeur, cette fois Boots Riley.
Forcément, un tel projet appelle les comparaisons. Et même si quelques riffs et solos de Morello peuvent rappeler son passé, on est vraiment face à un nouveau groupe : Rage n'aurait jamais enregistré les "whoohohohoooo" de 100 Little Curses, par exemple. De même, le flow de Riley est plus fluide et moins engagé que celui de Zack, mais il reste très compétent pour le job. C'est juste qu'on n'a rien de très inspiré. Il faut aller trouver profondément des petites pépites comme le très dansant (si!) Promenade ou l'intro plus Morello que ça tu meurs de Megablast, mais on ne peut pas s'empêcher de penser que Morello gâche un peu son talent, alternant entre le rock classique et le funk/metal à la you-know-who. Boots Riley, quant à lui, est un MC talentueux, mais qui a parfois du mal à garder l'attention, et peut devenir assez ennuyeux.
SSSC n'est pas le pire projet dans lequel Morello s'est retrouvé (grand merci à Chris Cornell pour ça), mais n'est pas le meilleur non plus. On dirait qu'ils ont du mal a trouver leur place, face à un tel passé. Pourtant, si Morello veut tourner la page, il devra bien y penser un jour. En attendant, SSSC reste un album sympa, estival, mais qui sera vite oublié.
Forcément, un tel projet appelle les comparaisons. Et même si quelques riffs et solos de Morello peuvent rappeler son passé, on est vraiment face à un nouveau groupe : Rage n'aurait jamais enregistré les "whoohohohoooo" de 100 Little Curses, par exemple. De même, le flow de Riley est plus fluide et moins engagé que celui de Zack, mais il reste très compétent pour le job. C'est juste qu'on n'a rien de très inspiré. Il faut aller trouver profondément des petites pépites comme le très dansant (si!) Promenade ou l'intro plus Morello que ça tu meurs de Megablast, mais on ne peut pas s'empêcher de penser que Morello gâche un peu son talent, alternant entre le rock classique et le funk/metal à la you-know-who. Boots Riley, quant à lui, est un MC talentueux, mais qui a parfois du mal à garder l'attention, et peut devenir assez ennuyeux.
SSSC n'est pas le pire projet dans lequel Morello s'est retrouvé (grand merci à Chris Cornell pour ça), mais n'est pas le meilleur non plus. On dirait qu'ils ont du mal a trouver leur place, face à un tel passé. Pourtant, si Morello veut tourner la page, il devra bien y penser un jour. En attendant, SSSC reste un album sympa, estival, mais qui sera vite oublié.
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